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Avec Exotec, le gouvernement mise sur les start-up industrielles • La stratégie d’expansion des champions de la tech française bat son plein, et participe pleinement à la création d’emploi et à l’animation du berceau économique. Pour entretenir cette dynamique positive, le gouvernement – par le biais de la ministre déléguée chargée de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher et du secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques Cédric O – a annoncé le lancement d’un fonds d’investissement de 2,3 milliards d’euros à destination des start-up industrielles. Un projet pensé sur cinq ans et installé directement au sein des locaux d’Exotec, officiellement la 25e licorne française depuis sa levée de fonds de 335 millions de dollars. L’enveloppe doit s’adresser à quelque 500 projets et permettre l’émergence d’une centaine de sites industriels par an. Et, peut-être, une nouvelle série de licornes ?
French Tech, un début d’année 2022 historique • En l’espace de deux semaines, début janvier, près de 1,7 milliard de dollars ont été injectés dans les start-up françaises. Cocorico ! Déjà, la nouvelle année confirme la très belle dynamique des jeunes pousses françaises de la tech. La French Tech, ce label qui réunit l’ensemble des start-up tricolores, entretient un rythme jamais vu. Levées de fonds record, 26 « licornes » valorisées à plus d’un milliard de dollars et qui n’ont pas intégré la Bourse, et 11,1 milliards d’euros investis en 2021. Et donc déjà un redémarrage sur les chapeaux de roue. Avec notamment les opérations XXL de Qonto (486 millions d’euros) et de Back Market (450 millions d’euros). De quoi peaufiner encore un peu plus l’attractivité économique française, pour laquelle le Président de la République a d’ores et déjà annoncé 4 milliards d’investissements étrangers supplémentaires autour de 21 projets en 2022.
Crise ou pas, les entreprises ont continué d’embaucher en 2021 • Les bilans de début d’année tombent les uns après les autres. Place à celui des recrutements en CDD de plus d’un mois hors interim ou en CDI. Ceux-ci, bien qu’en légère baisse en décembre (778 000), restent supérieurs de 5,8 % à leur niveaux d’avant crise, selon les récents chiffres publiés par l’Urssaf (Union de recouvrement des cotisations de Sécurité sociale et d’allocations familiales. Mieux, le nombre d’embauches en CDI a même battu un nouveau record historique au quatrième trimestre 2021. Dans le détail, les embauches en CDI ont devancé celles en CDD de plus d’un mois en décembre, à 398 000 contre 380 000. Soit une baisse de 5 % par rapport à novembre, mais un total supérieur de 8,6 % et 3 % par rapport à février 2020, dernier mois avant la crise.
Les propositions du think tank Terra Nova pour soutenir le revenu des jeunes en France • La question de l’inclusion et de l’insertion des jeunes dans la vie active et dans le monde du travail est un enjeu constant. Et nul ne peut ignorer le malaise d’une partie de la jeunesse en la matière. Pour y répondre, le think tank Terra Nova aligne ses propositions dans une note publiée ce jeudi 20 janvier. Tom Chevalier, chercheur spécialiste des politiques publiques au CNRS y défend la création d’un RSA jeunes pour les moins de 25 ans – comme le souhaite notamment la France Insoumise – mais pas que : « Il serait plus efficace de diversifier l’action publique en proposant à la fois du soutien au revenu et des services publics de qualité, plutôt que de tout miser sur un seul revenu de remplacement. » Un RSA jeunes pourrait coûter entre 4,6 et 5 milliards d’euros par an, selon une évaluation administrative datant de 2016, et environ 1,4 million de jeunes ni apprentis ni étudiants pourraient en bénéficier. Une façon de reconnaître un statut d’adulte à ces jeunes, « pour une entrée dans une pleine citoyenneté sociale dès 18 ans », ajoute le chercheur.