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Handicap au travail, du progrès à faire ! • À l’occasion des trophées h’up entrepreneurs, il est bon de rappeler que l’Agefiph estime qu’une entreprise sur trois ne recrute toujours pas de personnes handicapées en France. Pourtant, 8,4 % des demandeurs d’emploi sur le territoire demeurent en situation de handicap… Alors, on camoufle. On cache sa différence. Une étude CSA pour LinkedIn le prouve : 59 % des personnes dyslexiques n’évoquent pas leur handicap au moment de postuler. Ce qui laisse imaginer le grand cirque qui se joue au moment du processus de recrutement… Pour pallier ce problème, les magasins BUT ont signé la formalisation de la Mission Handicap pour l’emploi des personnes handicapées. Dans les faits, en dix ans, les effectifs BUT sont passés de 1,83 % de personnes en situation de handicap à 4,53 %. La route est longue, mais ce type d’initiatives permet d’aller dans le bon sens.
Banque de France « is watching you » • Afin de soutenir le secteur immobilier, la Banque de France veut surveiller davantage les refus de crédit aux ménages qui souhaitent emprunter. Selon François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, la rentabilité et la liquidité des banques ne devraient pas freiner l’offre. En bref, le résultat intrinsèque des banques commerciales ne doit pas avoir d’incidence sur les conditions d’accords de crédits. Cette décision fait suite à une enquête de la BCE. Elle fait état, au troisième trimestre, d’une hausse de l’évolution des taux de refus et des contraintes de bilan par les banques françaises. « En tout état de cause, il apparaît nécessaire et d’intérêt collectif de mieux suivre ces taux de refus », a ponctué le gouverneur.
Depuis la rentrée, les prix du pétrole ont chuté ! • Le conflit israélo-palestinien n’y aura rien changé ! L’or noir est sur une courbe baissière et s’y tient. Le baril de Brent – le pétrole européen – stagne à 77,27 dollars pour la livraison en janvier. Même état léthargique pour l’américain, dont le plafond semble se tenir autour des 73 dollars. Cette dynamique molle, dont nous sommes les témoins depuis la fin de l’été, s’explique notamment par le rapport hebdomadaire sur les stocks américains. Ce dernier a montré un gonflement inhabituel des réserves. Concrètement, la crainte d’une hausse de la demande mondiale a forcé les pays producteurs à accélérer. Et finalement, ce coup de boost anticipé n’aura pas trouvé d’acquéreur. Stephen Innes, de SPI AM, confie que « des conditions d’approvisionnement serrées qui étaient largement attendues ne se sont pas concrétisées ». Le consommateur final ne s’en plaindra pas !

Le réseau SATT plébiscité ! • Le très fiable cabinet Deloitte a analysé les entreprises du réseau SATT (Société d’accélération du transfert de technologies). Il en ressort que les 766 entreprises qui le composent, toutes « font preuve d’un fort impact économique ». Dans le détail, en 2023, 299 d’entre elles ont enregistré une levée de fonds récente et agrègent une création de valeur financière de 2,6 milliards d’euros. Pour les 467 autres, le cabinet Deloitte Finance estime leur valorisation entre 14 millions et 0,5 milliard d’euros. Le tout porte la valeur financière de l’ensemble des start-up accompagnées par les SATT entre 2,6 et 3,1 milliards d’euros. Soit 66 % de plus que la précédente analyse réalisée en 2021. Les SATT permettent d’accélérer les innovations, les déposes de brevets ou encore les accords de licences. Voilà un réseau qui fait bouger les lignes.
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