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Christine Lagarde prend les devants • La BCE tente de rassurer les marchés. En effet, depuis l’implosion de la Silicon Valley Bank et l’effondrement du Crédit Suisse, tout le monde s’affole. Elle assure « surveiller attentivement les tensions actuelles sur les marchés et se tient prête à prendre les mesures nécessaires » qui s’imposeraient pour maintenir la stabilité financière. Christine Lagarde a alors confirmé la hausse de 0,50 point, des principaux taux directeurs, portant à 3 % le taux de dépôt de la BCE.
L’OCDE optimiste • À la suite de l’affolement des bourses mondiales, l’OCDE a écarté vendredi 17 mars tout risque de « crise systémique » comparable à celle de 2008. « Nous sommes dans une situation très différente de 2008 », a rassuré Alvaro Pereira, chef économiste par intérim de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), lors d’une conférence de presse à Paris.
C’est la lutte finale • Xi Jinping rend visite à son homologue russe, Vladimir Poutine, ce lundi 20 mars. Des discussions plus « formelles » auront lieu le lendemain entre les deux hommes. En effet, le porte-parole de la présidence russe l’a déclaré : « Ce sera une conversation en tête-à-tête, il y aura un déjeuner informel. Et dès le mardi 21 mars, se tiendra une journée de négociations. » Xi Jinping sera en Russie pendant trois jours.
« No problemo » • À son tour, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, tente de rassurer les Français, malgré un contexte marqué par l’effondrement de plusieurs banques américaines et par le chancellement de la deuxième banque privée de Suisse. Ainsi, « les banques françaises et européennes sont extrêmement solides », a-t-il déclaré vendredi 17 mars, au lendemain d’une nouvelle hausse des taux par la Banque centrale européenne (BCE).
Le bac 2023, mesures « anti-grèves » • Les premières épreuves du baccalauréat, qui démarrent aujourd’hui, tombent en plein conflit social lié à la réforme des retraites. « Quoi qu’il arrive, les élèves n’auront aucun papier à produire en cas de retard. Ils seront bien accueillis et tout se passera bien ! », a déclaré Édouard Geffray, directeur général de l’enseignement scolaire, au ministère de l’Éducation nationale. « Je pense que la plupart des enseignants font la part des choses et ne veulent pas mettre en difficulté les élèves au moment des examens », rassure de son côté Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national du personnel de direction de l’Éducation nationale.