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L’Inde face à la canicule • Un bulletin météo aux airs de catastrophe. Des températures si hautes que les thermomètres habituels en sont déréglés. Exemple est fait de la capitale du pays, New Dehli, mégalopole de 27 millions d’habitant·es, où les températures frôlaient hier les 46 degrés. Le record de chaleur, triste palme, est de l’autre côté de la frontière, dans la ville pakistanaise de Jacobabad, où le mercure s’est enflammé jusqu’au-delà des 50 degrés. Tout le sous-continent indien suffoque. Seules les grandes villes portuaires comme Bombay respirent un peu mieux (33 degrés tout de même). Du jamais vu depuis au moins un siècle. D’autant que nous ne sommes qu’en avril, encore assez loin donc de la saison des canicules. Sans grand suspense, c’est évidemment le réchauffement climatique qui est le principal facteur de cet événement qu’un dixième de la population mondiale subit en ce moment. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, s’est exprimé fin avril pour rappeler les règles de santé publique. Les populations des bidonvilles sont évidemment les premières exposées et souffrent du manque d’eau potable. Pire encore, les météorologues l’affirment : ces chaleurs extrêmes pourraient devenir la norme…
Croissance et inflation, deux mauvais chiffres • Après avoir appris en début de semaine de bons résultats sur le front de l’emploi, voilà déjà le retour de bâton. C’est d’abord les chiffres de la croissance, pour ce premier trimestre de l’année 2022, qui plombent le moral. Elle est à zéro. Stagnation complète. L’Insee tablait pourtant sur une augmentation de 0,3 %. Que s’est-il passé ? Évidemment, c’est d’abord la faute à l’inflation ! Celle-ci commence à sérieusement donner le tournis aux acteurs économiques, ménages en tête. Face à la montée des prix, les consommateur·rices s’abstiennent. Au-delà du seul facteur économique, le contexte d’incertitude lié à la guerre en Ukraine ne pousse pas forcément à l’investissement… Sans compter la vague Omicron, assez forte en janvier. Autre problème (qui n’aidera pas la croissance à se redresser), l’inflation, encore elle. En avril, celle-ci progresse de 4,8 %. C’était 4,5 % en mars et 3,6 % en avril. La tendance s’accélère. Jusqu’à la spirale ?
Où les millionnaires vont-ils en vacances ? • « Je cherche un millionnaire », chantait la Mistinguett dans les années folles… Si c’est aussi votre cas, voilà où vous avez, en France, le plus de chances d’en rencontrer. Le tout selon les résultats d’une étude de Coldwell Banker, spécialiste de l’immobilier de luxe. Paris, Hossegor, Biarritz, Cannes, Antibes, Saint-Tropez… Ces villes, prisées par les portefeuilles confortables, gardent évidemment la cote. Elles sont d’ailleurs en plein boom ! Mais il ne faudrait pas oublier que ce sont Lège-Cap-Ferret (Gironde) et Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), qui concentrent le plus de grandes fortunes par rapport à leur population. Il n’y a qu’un malheur : toutes ces villes, à force, finissent par être saturées. Résultat, l’offre change. D’autres régions en profitent. En premier lieu, La Rochelle et son environnement immédiat, jusqu’à Saintes. Étonnantes destinations pour l’immobilier de luxe. Idéalement situées entre Paris et Bordeaux – elles sont devenues très à la mode. Même chose pour Canet-en-Roussillon ; qui profite de sa proximité avec Barcelone, la côte catalane et les Pyrénées.
En Espagne, 16 milliards contre l’inflation • De justesse. Pedro Sanchez, le président du gouvernement espagnol, est parvenu à faire voter, sur le fil de rasoir, son plan (ambitieux ou coûteux, c’est selon) destiné à protéger les consommateur·rices ibériques de la montée des prix. Sur ces 16 milliards, 6 iront à l’aide directe et 10 constitueront des crédits garantis par l’État. Pêle-mêle, les ministres socialistes ont décidé le relèvement du revenu minimum d’insertion, une hausse du chèque énergie, un plafonnement des prix du gaz – obtenu après d’âpres négociations avec l’Union européenne. De quoi ralentir un peu l’inflation qui, particulièrement en Espagne, va crescendo : + 9,8 % en avril. Pas simple donc, d’autant que l’Algérie menace à présent de couper le gaz. Alger reproche à Madrid d’avoir passé un contrat énergétique avec son voisin marocain…