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Une inflation installée mais qui pourrait décroitre • « Je l’ai trouvée devant ma porte ; Un soir, que je rentrais chez moi ; Partout, elle me fait escorte ; Elle est revenue, elle est là ; La renifleuse des amours mortes ; Elle m’a suivie, pas à pas ; La garce, que le Diable l’emporte ! ; Elle est revenue, elle est là ». Ces paroles de La Solitude de Barbara vont bien à l’inflation. Un mal indicible qui fait les poches des ménages. Mauvaise nouvelle… Ainsi, en avril, les prix ont augmenté de 5,9 % sur un an. Invincible inflation ? Rien n’est moins sûr. Les marchés de gros enregistrent des baisses de prix. Reste à répercuter à la baisse. Et là, il y a comme un problème ! Dominique Schelcher, PDG de Système U, conclut sans ambages : « Les multinationales se gavent ».
Catherine Colonna au chevet de l’Arménie • Le grand réveil de notre ministre des Affaires étrangères. Catherine Colonna, visage de la France dans le monde, parvient à exister sur la scène internationale. Sa voix porte dans le concert des nations. En visite en Arménie et en Azerbaïdjan, elle a donc rencontré les dirigeants des deux nations caucasiennes en conflit. Une France équidistante ? Sûrement pas, car l’ancienne ambassadrice de France a rappelé le soutien indéfectible qui nous lie à l’Arménie, nation menacée dans son être. Sur Twitter, Catherine Colonna lance : « Heureuse d’arriver en Arménie, ce pays ami avec lequel la France partage tant depuis des siècles, et dont nous soutenons l’aspiration à vivre en paix. »
Emplois : ces départements recrutent ! • Fameuse loi de l’offre et de la demande. La France, comme chacun le sait, malgré un chômage à 7,2 %, vit une crise du recrutement. Bizarre ! Une réalité particulièrement vraie dans certains départements, qui profitent d’une nouvelle croissance… mais qui n’arrivent pas toujours à l’accompagner en termes de main d’œuvre. La carte de France où la demande est la plus forte penche évidemment vers l’Ouest du pays, souvent plus dynamique. Bretagne, Pays de la Loire, Centre-Val-de-Loire, Nouvelle-Aquitaine… Mais aussi Bourgogne et vallée du Rhône. Autre surprise, beaucoup de départements ruraux ont des besoins qui ne sont pas pourvus. Cantal, l’Aveyron, le Cher l’Indre, la Haute-Marne, le Gers ou la Corrèze. Enfin, l’industrie, le BTP et la santé sont les trois domaines qui peinent le plus à convaincre.
Les casseroles « made in France » ne décollent pas • Nos ministres et secrétaires d’État, pour certains inconnus, doivent désormais s’attendre, à chaque sortie, à un comité d’accueil pour le moins inamical… Casseroles ! Une amusante enquête de RTL prouve en tous cas que les casseroles « made in France » ne sortent pas grandies de ce grand bazar. En effet, 2023 va signer un recul des ventes. Sophie Hesse, directrice du marketing du groupe La brigade De Buyer, citée par la radio rouge, a la politesse d’en rire : « J’ose espérer qu’ils les utilisent aussi pour cuisiner parce que c’est là qu’elles sont le plus efficaces ». Ainsi, achetons des casseroles françaises !
L’institut Paul Bocuse coupe ses racines et provoque le malaise • La langue française giflée. L’institut Paul Bocuse, sur les monts du Lyonnais, a décidé de rompre avec son passé, son histoire, son héritage. Il s’appellera désormais « LYFE » pour Lyon For Excellence. La mémoire du grand chef, qui a fait la renommée de Lyon, est invisibilisée au profit d’un acronyme issu de l’anglo-américain. Ensuite, il est vrai que Jérôme Bocuse, fils de Paul, s’est plaint des pratiques de l’établissement, qui a développé des recettes avec des géants de l’agroalimentaire, ravis de se prévaloir abusivement de l’étiquette « Bocuse ». De bien étranges pratiques qui paraissent peu conformes avec l’idéal français d’excellence.