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Les légumes frais prennent 34 % en un an • Le boa constrictor de l’inflation continue à nous enserrer toujours plus violemment. En France, depuis un an, l’Insee estime que les prix de l’alimentaire ont augmenté de 12 %. Colossal. Mais vous n’avez encore rien vu… Car cette moyenne est tirée à la hausse par les légumes frais, dont les prix s’emballent désormais très dangereusement. +33,9 % ! Mauvaise nouvelle pour la santé publique. Comment une mère de famille modeste peut-elle s’y retrouver ? À la viande, déjà produit de luxe, il faudrait désormais ajouter les légumes ? Pendant ce temps, l’alcool n’a augmenté (que) de 5 % et le tabac, lui, reste compétitif (+ 0,3 %). Très chères légumineuses…
Un mystérieux missile s’abat sur la Pologne • Que s’est-il vraiment produit, dans la soirée de mardi 15 novembre, dans le petit village de Przewodów, situé en Pologne à la frontière avec l’Ukraine ? Un missile de fabrication russe a explosé, ce qui a causé la mort de deux malheureux ruraux. Est-ce la Russie ? Théoriquement, si c’était le cas, et surtout si l’attaque, via ce missile, était préméditée, cela pourrait autoriser l’activation de l’article V de l’Otan et engager les autres pays membres (France en tête) dans une guerre avec Moscou. Pour l’heure, les dirigeants de l’Otan, pour certains réunis à Bali, à l’occasion du G20, se disent prudents, de Biden à Macron. Trois pistes sont sur la table : intention réelle de Moscou, bavure de l’armée russe ou mise en scène ukrainienne. Le leader de Kiev, Zelensky, s’est empressé de réagir : « Il s’agit d’un missile russe frappant la sécurité collective. C’est une escalade majeure qui réclame une action. »
Le chômage ne baisse presque plus • Du quasi sur-place. Pas bon signe. Le taux de chômage en France (hors Mayotte) a reculé de 0,1 point au troisième trimestre 2022. Ce qui représente 7,3 % de la population active. Si, en France, le chômage, jadis endémique, se réduit ces dernières années, ce mouvement salvateur semble désormais s’amenuiser. La faute à la crise et à son cortège de mauvaises nouvelles. La réforme de l’assurance chômage, bientôt discutée au Parlement, permettra-t-elle d’inciter davantage à la reprise d’emploi ?
Anne Hidalgo humiliée par Rachida Dati • Mauvaise pioche pour Anne Hidalgo. L’édile capitale devait faire face, mardi 15 novembre, au Conseil de Paris, qui voit rouge depuis qu’elle a annoncé la spectaculaire augmentation de la taxe foncière (+52 %). Rachida Dati, présidente du groupe Changer Paris, a tiré tous azimuts. « Vous avez décidé de manière un peu honteuse, de manière un peu cachée, par un tweet, une augmentation de 52 % de la taxe foncière. Mais quel mépris, mais quel irrespect […] Vous avez bien chanté, vous avez bien menti et maintenant les Parisiens vont payer. Nous, nous ne serons pas complices ni de ce braquage ni de cette trahison. » Furibarde, la maire du VIIe arrondissement a claqué la porte séance tenante.
Adieu, remise à la pompe ! • Mauvaise nouvelle pour les automobilistes… mais ouf de soulagement pour les finances publiques. La remise à la pompe de 30 centimes au litre sera désormais réduite à 10 centimes, avant sa suppression totale au 1er janvier. En neuf mois, cette ristourne aura coûté la bagatelle de 9 milliards d’euros au budget de l’État. Colossal… Incarnation du culte de l’argent magique et du dangereux mythe du quoi qu’il en coûte, la suppression de cette aide avait été maintes fois repoussée. L’exécutif garde la crainte d’un retour des Gilets jaunes… La peur, toujours mauvaise conseillère.
Castaner nommé au port de Marseille • Avoir un bon copain… Christophe Castaner, ancien ministre de l’Intérieur, dont chacun pourra apprécier le bilan, a été nommé, par arrêté ministériel, au conseil de surveillance du Grand port maritime de Marseille (GPMM). En même temps que lui, l’ex-PDG d’Orange, Stéphane Richard, rejoint l’institution phocéenne. Les deux recasés ont été désignés, indique le communiqué, « en raison de leurs compétences ». Reste à savoir lesquelles. La CGT locale, très puissante, s’alarme de cette décision : « Les activités portuaires ont besoin d’acteurs économiques centrés sur le réel, qui contribuent à l’essor économique du territoire, qui s’y inscrivent sur la durée, dans une visée industrielle et sociale. »