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Les prochains billets des Anglais • Sans elle, décidément. Outre-Manche, on prépare le lent remplacement des billets de banque. La livre sterling est parée de la fière effigie de la Reine sur l’ensemble de ses billets et pièces de monnaie, le tout depuis soixante-dix ans. Changement d’ampleur : il va progressivement falloir remplacer ces derniers par de nouveaux. Ils arboreront évidemment le visage de Charles III, nouveau monarque. La Banque d’Angleterre, prévoyante, annoncera un calendrier aux termes de la période de deuil, qui s’annonce assez longue. Le site de l’institution s’est retrouvé hors-service une partie du week-end à la suite d’un trop grand nombre de connexions. Certains Anglais pensaient qu’une fois la reine décédée, les billets à son effigie n’avaient plus cours légal !
Bruno Le Maire affirme que la France n’entrera pas en récession • Méthode Coué ? Pensée positive ? Résilience hors du commun ? Notre ministre de l’Économie ne croit pas aux prévisions de la Banque de France. L’institution craint la récession nationale en 2023. Bruno Le Maire reconnaît tout de même une difficulté : « Il y a un vrai risque de récession en Allemagne, la situation est difficile aux États-Unis et le marché chinois est de plus en plus difficile parce que l’épidémie de covid se poursuit : tout cela aura un impact en 2023 sur la France ». Qu’à cela ne tienne, la France, à son avis, peut coller une bonne leçon aux oiseaux de malheur. Bruno Le Maire n’en démord pas : « la croissance sera positive. » Comme disait la mère de Napoléon : « Pourvu que ça dure… ».
Pierre Poilievre, le challenger de Justin Trudeau • Une autre vision du Canada. Le PCC, Parti conservateur du Canada (et non Parti communiste chinois !!) a désigné son nouveau leader. Pierre Poilievre, à peine élu, réaffirme l’appartenance canadienne à la grande famille impériale britannique : « God Save The King ! », clame t-il. Député de l’Ontario, dans une circonscription qui compte une forte minorité francophone, cet homme de droite veut battre en brèche les idées de Justin Trudeau. Sa volonté ? « Faire du Canada le pays le plus libre du monde », et remettre sur pied les libertés vaccinales. Le match s’annonce serré sur le terrain des valeurs.
Cette démission silencieuse qui touche les salariés • Comme une envie de lever le pied. Seriez-vous un adepte (conscient ou non) du quiet quitting ? Il s’agit du refus clair et net de se tuer à la tâche au travail et de fournir un effort supplémentaire à ce qui constitue sa lettre de mission. Faire ce qu’on doit faire et point barre. Très en vogue sur Tik Tok, la tendance monte en flèche aux États-Unis d’Amérique. Les employés râleurs s’y plaignent sur un ton procédurier : « Pourquoi devrais-je faire plus que ce pour quoi je suis payé ? », s’élance un jeune homme visiblement surexcité. Plus question, non plus, de dépanner un collègue en difficulté… Ces individus, visiblement malheureux au travail, ne devraient-ils pas plutôt démissionner pour s’accomplir ailleurs ? Ils le refusent : « Démissionner, c’est devoir de nouveau faire ses preuves. »
Les stations de ski craignent un hiver noir • Le réchauffement de la planète les contraint déjà à devoir rogner sur la saison. La hausse spectaculaire des tarifs de l’électricité pourrait bien leur donner un nouveau coup. Rude, décidément bien rude. Voilà comment s’annonce l’hiver pour nos stations. « Nous sommes dans l’incapacité de signer un nouveau contrat avec EDF à la vue des propositions qui nous sont faites. La facture d’électricité représenterait entre 20 % et 25 % de notre chiffre d’affaires, contre 5 % actuellement », dénonçait sur France 3 Sébastien Giraud, le directeur général de la régie des remontées mécaniques de Villard-de-Lans, en Isère.
Présidence des LR : Aurélien Pradié se lance • Prenez garde à la jeune garde… Le député du Lot, Aurélien Pradié, annonçait le 12 septembre aux journalistes du Figaro sa volonté farouche d’être candidat à la présidence des Républicains. « Oui, je suis candidat à la présidence des Républicains. Je veux porter une nouvelle espérance : rebâtir la droite populaire que nous avons perdue. Je souhaite que la droite parle de tout, de chaque préoccupation des Français, et qu’elle parle à tout le monde, du plus humble au plus favorisé. Je souhaite que nous retrouvions l’imagination et l’audace qui ont toujours fait gagner la France. » Cet admirateur de Jacques Chirac devra affronter, dans un match serré, le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti et le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau.