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Dupond-Moretti annonce une revalorisation inédite du salaire des magistrats • 1 000 euros de plus… Mais en brut. Mieux que rien tout de même. En amont des États généraux de la Justice, chantier sur lequel il planche depuis son arrivée place Vendôme ; Éric Dupond-Moretti fait cette annonce événement. Les magistrats s’apprêtent à voir leurs revenus mensuels bonifiés d’une augmentation qui – décidément – n’est pas de trop. Le ministre le dit lui-même sur RMC : « Ils n’ont pas été revalorisés depuis 1996, ce sont des années d’abandon. Les magistrats de l’ordre administratif ne veulent pas aller, ou moins aller, vers l’ordre judiciaire parce que les paies ne sont pas les mêmes. » La Justice, historique parent pauvre du budget français, poursuit son lent réinvestissement… Les magistrats, qui ont la dent dure contre l’ex-avocat « EDM », y trouveront-ils leur compte ?
Pour contrer la Russie, Washington va financer 19 pays • La nouvelle guerre froide continue de se réchauffer. Avant qu’elle ne brûle ? Par la voix du secrétaire d’État américain Anthony Blinken, lors de sa visite en Ukraine, les États-Unis révèlent une nouvelle donne stratégique qui pèse 675 millions de dollars. Cette somme va apporter une aide financière à 19 pays… Le tout pour leur permettre de s’armer davantage. La Moldavie et la Géorgie font partie des principaux bénéficiaires. Rappel : l’aide militaire à l’Ukraine s’élève déjà à 15,2 milliards de dollars.
Les économies possibles pour le budget 2023 • Pays fortement endetté, face aux crises croissantes, cherche pistes d’économies acceptables pour budget urgent. Ce pourrait être la petite annonce déposée par la France dans l’exercice périlleux du budget. Ce moment phare de notre vie politique s’annonce particulièrement épineux cette année. Gabriel Attal, nouveau ministre chargé des Comptes publics, aura la lourde tâche de retrouver l’esprit de rigueur après deux années sous le signe dépensier du « quoi qu’il en coûte », bref il se devra de trouver là l’État pourra faire des économies. Logement et Travail sont les deux postes qui pourraient faire l’objet d’un sérieux coup de rabot. Le cap de la dette devrait de toute manière franchir le seuil des 3 000 milliards l’an prochain !
Marine Le Pen redouble d’ardeur pour imposer un débat sur l’énergie • La présidente du principal groupe d’opposition à l’Assemblée nationale vitupère. Elle voit rouge et sonne la charge contre l’équipe Borne. Lors de sa rentrée politique, dans sa circonscription d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), la députée s’est alarmée des « rationnements, restrictions, délestages, pénuries » à venir. Tout un programme ! Sans oublier « l’explosion des prix » qui plane. Et qu’on ne compte pas sur elle pour participer aux travaux du « CNR » présidentiel… Pour elle, ce n’est qu’un « gadget » créé par Emmanuel Macron « avec quelques-uns de ses copains ». Combattive !
« France Travail » se met au boulot • Olivier Dussopt, en sa qualité de ministre du Travail, a lancé lundi 12 septembre une grande consultation. Méthode décidément chère au gouvernement. Celle-ci sera menée par Thibaut Guilluy, « haut-commissaire à l’Emploi et à l’Engagement des entreprises ». Il s’agira d’œuvrer en faveur du rassemblement des acteurs de l’emploi autour du projet « France Travail » qui doit remplacer, comme Emmanuel Macron l’a promis durant la campagne, le dispositif Pôle emploi. Mais au-delà d’un simple changement de nom, quelle sera l’innovation promise par cette organisation nouvelle ? Il y a pour l’heure la volonté de réorganiser les relations entre les entreprises et les chômeurs via un logiciel commun. Encore un peu flou ! Le gouvernement, par la voix de la Première ministre, juge en tous cas le dispositif actuel « trop complexe ».
Attaque cyber à l’hôpital de Corbeil-Essonnes : un coup des Russes • Mis sens dessus-dessous par une cyberattaque d’ampleur à la fin août, le Centre Hospitalier Sud Francilien connaît désormais l’identité de ses malveillants hackeurs. Le groupe Lockbit, formé par des pirates russophones, a révélé lundi 12 septembre, sur le darknet, avoir fomenté l’attaque contre l’établissement de soin. Les hackeurs ont utilisé le biais d’un « rançongiciel », malheureusement de plus en plus commun, afin s’emparer des données informatiques et dérégler totalement l’organisation hospitalière. Les pirates réclament une rançon et estiment que l’hôpital ne veut pas donner assez : « Cette entreprise ne veut pas remplir sa part de la transaction et racheter la clé de déchiffrement et les données de ses clients, patients et partenaires. »Un moyen de pression qui s’apparente à un odieux chantage.