Vite compris le 12 juillet

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Shinzo Abe : son assassin en veut à la secte Moon • Tetsuya Yamagami. Ce nom restera tristement dans l’Histoire comme celui de l’assassin de l’ancien Premier ministre du Japon, Shinzo Abe. Arrêté par la police nippone immédiatement après son forfait, le tueur, ancien membre des forces d’auto-défense, a immédiatement avoué l’irréparable. Son mobile ? Il en veut à la secte Moon, ce groupe religieux sud-coréen très influent, qui aurait entraîné sa mère vers la banqueroute. D’abord désireux d’attenter à la vie du chef local de la secte, il se serait rabattu, par effet d’aubaine, sur le Premier ministre Abe. L’assassin soupçonne en effet sa victime d’être liée à l’organisation. De nombreuses zones d’ombre restent à éclaircir.

Musk dit bye bye à Twitter • Beaucoup de bruit pour rien. Lorsqu’en avril le milliardaire libertarien Elon Musk se proposait de racheter le réseau social, le débat public tonitruait entre les favorables et les affolés. Finalement, après un sacré coup de pub mondial, le fondateur de Tesla et SpaceX renonce à son offre. Musk estime que le petit oiseau bleu lui ment et refuse de fournir ses véritables données – notamment son nombre réel d’utilisateurs. Si Musk sort indemne de ce coup d’épée dans l’eau, il plonge l’ancien objet de son désir dans une monumentale panade. L’action de Twitter chute de 7 % depuis l’annonce de rétractation. La firme de San-Francisco, plus fragile que jamais, en dépit de son succès, doit se trouver un nouveau propriétaire. Mais la liste des acquéreurs potentiels est très courte…

Entre Uber et Emmanuel Macron, des liens qui interrogentEntre Uber et Emmanuel Macron, des liens qui interrogent • L’affaire est d’abord parue dans le Guardian avant de se répandre comme une traînée de poudre sur les ondes et les colonnes. Emmanuel Macron se retrouve pointé du doigt et suspecté. Lorsqu’il était ministre de l’Économie de François Hollande, il aurait conclu avec la société Uber un « deal secret » (Le Monde). Par exemple, Emmanuel Macron aurait aidé Uber à proposer à des députés amis des amendements « clés en main » pour favoriser l’entreprise. Le tout sans compter les nombreux coups de fil et SMS, sur le ton de la connivence. Les oppositions, évidemment, se déchaînent sur les liens entre Macron et Uber. L’Élysée, évidemment, temporise : « En tant que ministre, Emmanuel Macron était naturellement amené à échanger avec de nombreuses entreprises engagées dans la mutation profonde des services advenue au cours des années évoquées, qu’il convenait de faciliter en dénouant certains verrous administratifs ou réglementaires. »

Gaz : « Le scénario du pire existe » • Vigilance extrême car le risque est là. Agnès Pannier-Runacher, ministre en charge de l’Énergie, sonne l’alerte dans Le Figaro : « La Russie peut interrompre totalement ses livraisons de gaz. » Et d’un autre côté, douze de nos réacteurs nucléaires sont en maintenance inattendue et manquent ainsi à l’appel. Nuages noirs… Pour faire face, la ministre compte d’abord sur notre sobriété collective… Et c’est à peu près tout pour l’hiver qui vient. La ministre n’exclut plus le terme de « rationnement ». Difficile en effet de s’approvisionner ailleurs : les réseaux manquent. Si un nouveau terminal flottant est en chantier au Havre, il n’arrivera pas tout de suite. Pas davantage que les cinquante parcs éoliens offshore et les 6 à 14 EPR prévus.

Emploi des cadres : +48 % d’offres au deuxième trimestre • Le cabinet de recrutement Robert Walters affiche la bonne nouvelle dans son étude. L’emploi des cadres, plus qu’au beau fixe, est carrément au zénith. Malgré les tensions économiques, les offres pleuvent : il y a eu, au deuxième trimestre 2022, près de 50 % d’offres supplémentaires par rapport à la même période en 2021. Banque, direction financière, ressources humaines et secteur juridique portent la hausse. Pour le seul domaine bancaire, la progression est même de 71 % ! Une croissance générale à deux chiffres. Seul bémol : les entreprises, comme ailleurs, peinent à recruter, désireuses qu’elles sont de profils seniorsElles doivent ainsi jouer des coudes pour attirer et donner envie. Bonne nouvelle pour les candidats !

Penny Mordaunt, l’intrépide qui pourrait succéder à Johnson • Son nom circule et fait grand bruit. L’ancienne secrétaire à la Défense britannique, Penny Mordaunt, s’est élancée dimanche 10 juillet dans la campagne conservatrice en vue de la succession de Boris Johnson, au poste de Premier ministre du Royaume-Uni. Dans une vidéo de trois minutes, postée sur Twitter, elle a déclaré sa flamme à la nation. Son slogan ? « En faire moins à propos du capitaine, et en faire plus pour le navire. » Rien d’étonnant pour cette réserviste de la marine et native de Portsmouth… Également connue des téléspectateurs pour avoir participé à l’émission de plongeon aquatique « Splash ». Elle affrontera d’autres hiérarques du parti comme Rishi Sunak, Liz Truss ou encore Priti Patel.

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