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7 % des courses alimentaires mondiales se font en ligne • Les ventes alimentaires en ligne atteignent des records ! Selon une étude de l’institut Kantar, elles représentent désormais 7,2 % du marché sur le plan mondial. Les commandes ont augmenté de 15,8 % en 2021. Un taux de croissance « normal » d’après les expert·es : le rythme s’est stabilisé après la parenthèse covid et sa hausse record de 45,9 %. Dans le monde, près de 40 % des consommateur·rices ont eu recourt au Web pour faire leurs courses. Contre 31,6 % en 2019. Le record mondial est détenu par le marché asiatique qui pèse 45 % du total des ventes en ligne. Pour l’heure, 35,2 % des Européen·nes font leurs achats alimentaires sur Internet. Les produits de grande consommation, répartis en 5 catégories : produits laitiers, boissons, nourriture, produits d’entretien, hygiène et beauté sont achetés régulièrement par les ménages dans les circuits de grande distribution. Le e-commerce est une invention révolutionnaire : pratique, efficace, économique… Les points de vente et les drive « piétons » se développent dans les villes. Mais attention aux faux pas écolos… Alors que Leclerc est un adepte du zéro plastique (sac en toile et produits livrés dans la cagette), son concurrent Auchan, lui, a encore des progrès à faire… À chaque commande drive, l’enseigne fournit des dizaines de sacs plastiques, un par produit (ou presque) !
Nouvelle hausse du prix des carburants • Le prix du gazole et de l’essence ne cesse d’augmenter : + 6 centimes en une semaine. Conséquence directe : le litre de gazole remonte au-dessus des 1,9 euro. La facture moyenne est au plus haut depuis un mois. En trois semaines (du 15 avril au 6 mai), le litre de gazole a augmenté de 13 centimes, et celui du SP95-E10 de 9 centimes. Des hausses qui s’expliquent par l’augmentation du prix des matières et des stratégies contradictoires… La politique zéro covid de la Chine provoque une baisse de l’activité, mais la guerre en Ukraine et les menaces d’embargo européen sur le pétrole russe font grimper les prix. Depuis plusieurs jours, les Européens tentent de se mettre d’accord sur le fameux embargo. De son coté, le gouvernement français souhaite mettre en place, dès l’été, une loi exceptionnelle pour le pouvoir d’achat. Une protection supplémentaire pour les ménages durement touchés par l’inflation. La piste de la prolongation des dispositifs existants, comme le blocage du prix réglementé et les indemnités sur l’essence, est d’ores et déjà évoquée.
La sécheresse printanière risque d’impacter les récoltes céréalières • Le soleil réchauffe le cœur des Français·es mais n’épargne pas nos terres… À terme, l’absence de pluie affectera les récoles de blé, de tournesol, de betterave et de maïs a prévenu le ministère de l’Agriculture. La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) tire la sonnette d’alarme : « Aucune région n’est épargnée. Chaque jour qui passe, on voit des sols se craqueler. » Cette sécheresse printanière est assez inhabituelle, Météo France évoque « un épisode de chaleur remarquable par sa précocité, sa durabilité et son étendue géographique ». Une « période délicate » pour le syndicat agricole qui estime jusqu’à 40 % de pertes de rendement si le temps reste sec pendant plusieurs semaines. Entre septembre et avril 2022, le déficit de précipitations est estimé à 19 %. Le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures pour aider les agriculteur·rices à faire face aux changements climatiques : le guichet d’aide ouvert fin avril va être abondé de 20 millions d’euros supplémentaires, depuis la fin du mois d’avril les agences de l’eau peuvent dépenser 100 millions d’euros supplémentaires pour aider les filières agricoles. Actuellement, 15 départements sont soumis à des restrictions : incitation à l’économie d’eau, interdiction d’arrosage des jardins ou des champs à certaines heures. Ces mesures sont susceptibles d’évoluer en fonction de la gravité de la situation.
Les billets d’avion de plus en plus accessibles en France • En dix ans, les prix des billets d’avion au départ de la France métropolitaine ont chuté. Une baisse liée au faible prix du pétrole et au développement des compagnies low-cost. Le comparateur de prix des billets Liligo a analysé l’évolution du prix des billets entre 2010 et 2021. Et bonne nouvelle : sur les vingt destinations les plus desservies depuis l’hexagone, dix-sept ont vu leur tarif baisser ! Pour ce qui est des grandes villes européennes, les prix sont en chute libre. Avec -21% vers Montréal, -20 % pour New York, -15 % pour Barcelone… Les capitales d’Outre-mer sont, elles aussi, plus accessibles : -37 % pour Saint-Denis de La Réunion et -21 % pour Fort-de-France. Selon le porte-parole de Liligo, cette baisse générale s’explique par le prix du pétrole relativement faible et par la montée en puissance des compagnies low-cost qui ont notamment investi le marché du long courrier. Face à ces offres « bas prix », les compagnies traditionnelles ont aligné leurs tarifs ! De quoi ravir les voyageur·ses à l’approche des grandes vacances.