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Un ancien arbitre de tennis devient le ministre chinois des Affaires étrangères • Il s’appelle Qin Gang. Ce diplomate de carrière, très proche du président Xi Jinping, a pour particularité d’avoir longtemps eu, pour prenant hobbie, l’arbitrage au tennis. Lors de son passage en ambassade à Londres, dans les années 1990, il a eu l’occasion d’arbitrer des rencontres à Wimbledon. De quoi forger un sang froid légendaire… Au-delà de l’anecdote, cet adepte de la loi du talion : « Celui qui ne m’offense pas, je ne l’offenserai pas ; celui qui m’offense, je l’offenserai certainement » a également été ambassadeur de Chine à Washington. Il y aura vite un premier test pour le nouveau maître de la diplomatie chinoise. Ce sera la visite à Pékin, au premier semestre 2023, du Secrétaire d’État américain Antony Blinken… Nouvelle guerre froide ou rapprochement ?
SNCF : les prix augmentent de 5 % ! • Nouvel effet pervers de l’inflation. Depuis le 10 janvier, nos billets de train coûtent (encore) plus chers. Sauf si vous empruntez un « Ouigo », la marque low cost de la SNCF, où les tarifs vont être gelés cette année. La SNCF profite des « connect days » (merci pour la Francophonie) cette période où elle met en vente des billets à prix cassé. De quoi faire passer la hausse en douceur.. et en douce. Jusqu’au 31 janvier, l’entreprise présidée par Jean-Pierre Farandou vend 150 000 billets TGV inOui à partir de 29 euros et des milliers de billets Ouigo à 19 euros maximum. La belle affaire ! Profitons-en avant le coup de bambou des 5 % de hausse. En parallèle, toujours dans une quête de rentabilité (il faut bien rembourser la dette) l’entreprise va rendre beaucoup plus difficiles les conditions pour échanger ou rembourser un billet. La flexibilité tant louée passe à l’as.

Ce qu’il faut retenir de la réforme des retraites • Mardi 10 janvier, journée tant attendue pour les futurs retraités. La Première ministre, Élisabeth Borne, a dressé les contours de la « mère des réformes », les retraites. D’abord, et c’est sans doute le principal enseignement à retenir, puisque nous vivons plus longtemps, nous travaillerons plus longtemps. Logique pour certains, moins pour d’autres – allons-nous profiter de notre retraite en bonne santé ? L’âge légal de départ à la retraite passe de 62 à 64 ans (d’ici à 2030), soit un an de moins par rapport à l’objectif initial fixé par l’exécutif. Il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 pour une retraite à taux plein. Autre mesure sur les petites retraites : le minimum de pension sera relevé à 85 % du smic pour les retraites complètes, environ 1 200 euros actuellement. Enfin, le dispositif carrières longues sera révisé pour « qu’aucune personne ayant commencé à travailler tôt ne soit obligée de travailler plus de 44 ans ». Bref, les syndicats ont déjà annoncé une première journée de mobilisation le 19 janvier. Ça promet.
Lyon : l’adjointe aux Solidarités… met en location un appartement insalubre • Sandrine Runel (PS) vient d’être prise la main dans le pot de confiture… Ou dans le sachet de pralines ! L’adjointe aux Solidarités et à l’Inclusion de la mairie de Lyon est également propriétaire indélicate. Voilà Tartuffe en politique – ou plutôt Guignol, puisque nous sommes à Lyon. D’après les informations de nos confrères du Progrès et de Lyon Mag, cette femme engagée à gauche louerait en toute impunité, dans le quartier de la Guillotière, un logement aux murs moisis par l’humidité. Le tout sans oublier la porte qui ne ferme pas et les déjections de souris qui s’accumulent… L’enfer pour les locataires qui s’estiment lésés. Le groupe de la droite et du centre interpelle le maire EELV de la ville, Grégory Doucet : « Comment le maire de Lyon peut-il tolérer qu’une de ses adjointes se comporte comme une marchande de sommeil ? ». Bonne question.
Balkany : le couple encore condamné • Implacable justice. Le verdict de la cour d’appel de Paris est tombé. Isabelle et Patrick Balkany, le fameux couple de la mairie de Levallois-Perret (92) a été condamné en deuxième instance. Quatre ans et demi de prison pour Monsieur, trois ans et demi pour Madame. Un verdict allégé, au moins sur la forme. En vérité, le juge a décidé de leur confisquer l’usufruit du moulin de Cossey – qui constitue aujourd’hui leur domicile. Grâce au jeu subtil des remises de peines, le couple devrait toutefois éviter un placement en détention. On leur reproche la dissimulation de près de 13 millions d’avoirs. Ils se pourvoient en cassation.