Vite compris le 10 novembre

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primairesPrimaires républicaines : un débat électrique · Débattre alors que le candidat largement en tête des sondages (Donald J. Trump) snobe opportunément l’exercice est assez délicat. Depuis Miami, en Floride, les cinq concurrents de l’ancien président aux primaires ont tenté d’exister, malgré tout. Depuis le retrait de l’ancien vice-président Mike Pence, seuls trois candidats républicains sérieux méritent d’être évoqués. D’abord, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, qui jouait à domicile. Un temps présenté comme un danger pour Trump, il paraît complètement démonétisé. Il y a aussi la radicale Nikki Haley – représentante de la mouvance des « faucons », dans la lignée de la famille Bush… Enfin, le talentueux Vivek Ramaswamy, entrepreneur anti-woke, a frontalement attaqué le complexe militaro-industriel. Après les primaires, il pourrait former un ticket avec Trump.

SNCF : 300 millions pour les salaires · Du mieux, du plus ! Voilà ce qui attend les personnels de la SNCF. Le groupe ferroviaire d’État propose aux syndicats une hausse moyenne des rémunérations de 4,6 % – ce chiffre comprenant une hausse générale de 1,8 %. Un cadeau signé Philippe Bru, nouveau DRH du groupe. « C’est deux points de plus que le niveau de l’inflation estimé à 2,6 % l’an prochain », souligne le dirigeant. « Ces deux dernières années, la hausse des rémunérations a globalement progressé de 12 % en moyenne, soit 6 % par an, et même de 14 % pour les plus bas salaires ».

JP Morgan mise sur la Seine-Saint-Denis · Jamie Dimon, PDG de la banque américaine JP Morgan, vient de signer un chèque de 70 millions d’euros – entièrement fléché vers la Seine-Saint-Denis. Une méthode inspirée de ce que le groupe fait déjà dans les quartiers chauds de New York. La France est – avec les États-Unis d’Amérique – le seul pays à bénéficier du soutien de la banque. Jamie Dimon, qui avoue sans trembler être « fan de Macron ». Le magnat entend faire de Paris son « hub » européen. Il déclare : « Votre président fait un très bon travail. Il a fait des réformes qui attirent les capitaux et les entreprises en France ».

Courtepaille revient et promet d’étonner les Français · « Je n’suis pas mort, je dors » chantait Michel Sardou. Un refrain que pourrait volontiers reprendre l’enseigne de restauration Courtepaille. En grande difficulté, l’enseigne a manqué de disparaître. 80 des 216 restaurants ont toutefois été sauvés par La Boucherie. Place désormais à la rupture qui vise, selon la nouvelle direction, à « refaire de Courtepaille une belle enseigne populaire ». Ainsi, en ces temps d’inflation, Courtepaille casse les prix : 24,90 euros au lieu de 29,90 euros pour la formule entrée/plat/dessert. Aussi, une formule à 12,90 euros se destine aux clients pressés (plat, fruit et café). La viande sera de meilleure qualité et des options végétariennes vont se multiplier. Les Français reviendront-ils dans les maisons rondes ?

Mort de la Nupes · « C’est fini, on a coupé avec Jean-Luc Mélenchon, je ne parle plus de Jean-Luc Mélenchon, la Nupes est enterrée, c’est terminé ». On a connu des oraisons funèbres plus larmoyantes. Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, décide de rompre avec le leader insoumis. Le PS et les écologistes pourraient suivre. Sans oublier certains francs-tireurs en interne : Raquel Garrido, Alexis Corbière, Clémentine Autain, François Ruffin… Le début d’une nouvelle histoire à gauche ?

crédits : shutterstock

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