Vite compris le 10 juin

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Les étranges tribulations du chèque alimentaire • La politique des chèques vaut sans doute mieux que celle de l’échec, à moins que l’une n’amène plus ou moins fatalement à l’autre. Emmanuel Macron croit avoir trouvé la combine pour arrêter les loopings de l’inflation : sortir le chéquier de l’État, et verser, à échéances irrégulières, quelques dizaines ou centaines d’euros à destination des plus modestes. Après les 200 euros versés pendant le deuxième confinement, est venu le chèque carburant, le blocage artificiel des prix du gaz, la prime inflation, la « ristourne Castex » de 18 centimes au litre. Fort bien, mais ces rustines n’aideront guère à juguler l’inflation… Le processus pourrait même alimenter une spirale infernale ! « Qui veut faire l’ange fait la Bête », disait Pascal.

Un job sur Tinder ? • Il paraît qu’on peut y trouver l’amour, ou plus sûrement l’aventure. Et demain, qui sait, un travail ? Ou un « job », comme il est convenu de dire désormais. Tinder s’ouvre au marché de l’emploi : en partenariat avec le dispositif « 1 jeune 1 solution », cher à Élisabeth Borne, l’appli de dating veut aider les jeunes à trouver le parfait petit boulot estival. Le tout avec certains mantras publicitaires dont chacun jugera de leur originalité : « En galère pour ton job d’été ? », « Tu cherches une opportunité ? » ou encore « Rejoins l’aventure pour créer ton futur ».

Les propositions du Sénat pour l’audiovisuel public. Les propositions du Sénat pour l’audiovisuel public • Le Sénat poursuit sa tradition de contre-pouvoir et de vigie, en proposant à l’avis général une réforme de l’audiovisuel public, qui consisterait en la fusion de toutes les entités existantes en une seule. Big bang pour une BBC à la française ? France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA pourraient-ils tous fonctionner de concert ? Roger Karoutchi et Jean-Raymond Hugonet, co-rapporteurs de la mission de contrôle, assument une vision nouvelle pour un service public bientôt privé de redevance. « Sans ligne directrice, sans ambition énoncée par l’État actionnaire, on restera dans le bidouillage », déclarent les deux parlementaires de la haute-assemblée.

Les Français·es et la saisonnalité • « Seul un millénial sur deux connaît la saisonnalité des aliments. » C’est l’amer constat d’une étude HelloFresh, entreprise qui propose des « box à cuisiner » à ses clients. Si 89 % des Français·es s’évertuent à tout faire pour acheter « de saison », on peut constater aussi que 11 % des clients – particulièrement vertueux – n’achètent que des fruits et légumes de saison. Les Français·es sont donc prêt·es à s’engager pour manger durable, malgré l’inflation. Et d’imiter ainsi Alain Juppé, qui écrivait en 2009 un livre au titre interrogateur : Je ne mangerai plus de cerises en hiver (Plon).

Au travail : non aux néons • Le Parisien, dans son édition du 9 mai, sonne l’alarme. Les lumières artificielles, type néons, que l’on sait déjà très mauvaises pour la santé, peuvent virer à l’enfer pour certain·es salarié·es du monde souterrain. Surtout lorsque l’espace de travail est dépourvu de toute lumière naturelle. Ainsi, le quotidien de la capitale s’est rendu dans le métro, à la rencontre d’un conducteur qui passe sept heures par jour dans les dédales de la RATP, éclairé par les lumières blanchâtres qui parsèment le parcours. Une autre vendeuse, qui œuvre dans une petite boutique du métro, doit carrément porter des lunettes de soleil en plein service, faute de quoi l’éclairage stressant et épileptique provoque chez elle d’intenses migraines. Dire que désormais, des espaces de coworking très tendances s’installent dans certaines stations !

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