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#OceanOptimism, slogan pour la protection de l’océan
Du 27 juin au 1er juillet le Portugal accueille la deuxième « Conférence de Haut niveau sur l’Océan ». L’occasion pour les dirigeant·es du monde de faire un point sur la santé des espaces maritimes. Les militant·es, de leur côté, appellent à des prises de décisions rapides et radicales.
À Lisbonne (Portugal), le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, met la population mondiale en garde : « Malheureusement, nous avons pris l’océan pour acquis. Nous sommes actuellement confrontés à ce que j’appellerais un état d’urgence des océans. » Océans acides, augmentation de la température, surpêche, microplastiques, pollution, surexploitation des ressources des fonds marins… Nos espaces maritimes sont à l’agonie. Pour y remédier, les chef·fes d’État et expert·es qui se réunissent actuellement au Portugal à l’occasion de la conférence sur la protection des océans organisée par l’ONU, se lancent dans un état des lieux quelques mois avant la COP27. Pour les militant·es, il faut voir plus grand. Tous appellent à des mesures rapides et efficaces. La femme d’affaires et philanthrope suisse Dona Bertarelli, Remi Parmentier du Varda Group, Romain Troublé de la Fondation Tara Ocean et Puri Canals de l’ONG MedPAN prennent le parti de l’optimisme dans le Journal du Dimanche.
#OceanOptimism – C’est le hashtag que vous allez voir sur vos écrans dans les prochains jours. Du 27 juin au 1er juillet, les Nations unies organisent à Lisbonne la deuxième « Conférence de Haut niveau sur l’Océan ». Objectif : examiner les progrès de la mise en œuvre de l’Objectif du Développement Durable (ODD 14) entièrement dédié à la protection de l’océan et identifier les obstacles qui demeurent afin de les éliminer.
Il peut paraitre paradoxal de parler d’optimisme si l’on sait que la pérennité de la vie marine ne tient qu’à un fil : proportion des stocks de poissons surexploitée qui est passée de 25 % à 34 % au cours des deux dernières décennies, pollution par les déchets plastiques que l’on retrouve dans notre alimentation et dans nos organes vitaux sous forme de particules micro-plastique, pollution aux métaux lourds, aux résidus des pesticides organochlorés, aux ruissèlements d’engrais agricoles et aux pertes de déchets radioactifs.
Et comme si cela ne suffisait pas, le changement climatique s’accompagne d’un changement océanique sous diverses formes : réchauffement de la température, modification de la composition chimique de l’océan, changement des courants océaniques et des mouvements migratoires des poissons, transformation de la géographie planétaire dans les zones insulaires et côtières en raison particulièrement de la fonte des glaces polaires et des glaciers qui ne fait que commencer…
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C’est en réponse à ce panorama peu réjouissant que la conférence onusienne de Lisbonne rassemblera près de 18 000 défenseurs de l’océan. Comme il y a exactement trente ans le premier Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, avait enclenché un mouvement – trop lent mais historique – en faveur du climat et de la biodiversité, les éditions successives des Conférences des Nations unies sur l’Océan devraient devenir des « Sommets de la Mer ».
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