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« Le combat pour la souveraineté n’est pas qu’une question de principe. C’est aussi une question de responsabilité »
Le collectif « les Arvernes », composé de hauts fonctionnaires, professeurs, entrepreneurs et essayistes, est déterminé à reconstruire la droite française en proposant leurs idées. Leur nom est tiré d’un peuple de Gaulois apparu au VIIe siècle après J.-C, dont a fait partie Vercingétorix. Ils représentent les Gaulois modestes n’ayant jamais gouverné contre les hommes d’État romains, les Gracques.
Covid-19, guerre en Ukraine… Ces crises nous ont montré l’importance pour la France de retrouver son indépendance. Laquelle passe évidemment par une souveraineté économique. C’est une notion qui, pendant longtemps, était perçue comme une manœuvre d’extrême droite, une fermeture sur l’Europe et le monde. Dans cette tribune, les Arvernes présentent les coûts qu’aurait une politique souverainiste en France. Ils l’expliquent en trois exemples : le domaine militaire, les matières premières et le numérique.
La souveraineté, que Jean Bodin définissait le premier au XVIe siècle comme « la puissance absolue et perpétuelle d’une République », est à l’ordre du jour. Non pas qu’elle n’ait jamais disparu de notre corpus juridique ou de notre vie politique. Ainsi notre droit positif prévoit-il que la participation de la France à la construction de l’UE ne doit pas se faire au prix d’une remise en cause, selon les termes du conseil constitutionnel, des « conditions essentielles d’exercice de la souveraineté ».
La nouveauté est ailleurs. Jusqu’à peu nos dirigeants regardaient la notion de souveraineté comme un oripeau malcommode et honteux qui ne résisterait ni à la mondialisation ni à la construction européenne. Or voici qu’une révolution copernicienne s’est opérée, mue par une série de raisons, dont l’évolution politique décevante de la Chine et retour de la guerre sur le continent européen : la souveraineté devient un nouvel horizon.
Revendiquer la souveraineté est un choix politique, et en tant que tel, parfaitement respectable. Pourtant, si choisir une chose c’est aussi renoncer à une autre, n’est pas inutile de rappeler qu’une politique plus souverainiste a aussi ses coûts. En voici trois exemples.
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