Le verbatim de… la Fage, premier syndicat étudiant, sur les bourses

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Paul Mayaux est président de la Fédération générale des associations étudiantes (Fage). Il revient, pour Ouest-France, sur une éventuelle réforme des bourses sur critères sociaux.  

Quel avenir pour notre jeunesse ? Entre la pandémie – nombre de jeunes se sont retrouvés seuls pendant les confinements –, la crise climatique et les difficultés financières du quotidien… jamais simple d’avoir 20 ans en 2022 ! Justement, sur le dernier aspect évoqué, les ressources financières, la Fage défend une réforme des bourses sur critères sociaux.

C’est notamment la volonté de Paul Mayaux, le président du premier syndicat étudiant. Selon lui, il faudrait revoir le système de bourses : une revalorisation couplée à un élargissement de l’assiette. Plus d’étudiant·es devraient en bénéficier, « il faut arriver à un étudiant boursier sur deux », insiste Paul Mayaux. Assurer une sécurité financière à nos jeunes, c’est aussi leur permettre de se concentrer davantage sur la réussite de leurs études.

Cette campagne a été catastrophique. En février, nous avions publié un sondage éloquent : deux jeunes sur trois pensaient que les candidats ne s’intéressaient pas à leur avenir. Cela s’est confirmé : les préoccupations des jeunes en matière d’inégalités sociales, d’environnement, de pouvoir d’achat n’ont absolument pas été prises en compte dans cette campagne.

Qu’attendez-vous du nouveau gouvernement ?

Qu’il nous donne les moyens d’étudier, en développant l’offre de formation, mais surtout qu’il nous donne les moyens de vivre décemment, alors que les files d’attente s’allongent devant les banques alimentaires. Aujourd’hui, à l’exception de ceux qui ont un travail ou qui sont en alternance ou en apprentissage, l’intégralité de la population étudiante vit sous le seuil de pauvreté, puisque le plus haut niveau des bourses sur critères sociaux est inférieur à 800 euros par mois.

Concrètement, ça veut dire quoi ?

La réforme des bourses doit être la priorité, car ces aides sont le dernier rempart face aux vulnérabilités sociales. Le gouvernement en parle depuis cinq ans, mais rien n’a été fait. Nous demandons leur revalorisation, mais aussi l’élargissement de leur assiette. Il faut lisser les effets de seuil, car seuls 30 % des 2,7 millions d’étudiants bénéficient aujourd’hui de bourses. C’est insuffisant, il faut arriver à un étudiant boursier sur deux. Et que les bourses soient attribuées sur douze mois, et non sur dix comme c’est le cas actuellement.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien sur le site de Ouest-France

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.