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Élisabeth Borne, bonne nouvelle pour l’écologie ?
C’est la grande cause du deuxième quinquennat Macron. L’écologie devrait être au cœur des politiques publiques des cinq années à venir. Et pour cela, à en croire ses partisans, elle s’est trouvée une alliée de choix : Élisabeth Borne, notre nouvelle Première ministre. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche Émilie Chalas, vice-présidente de Territoires de Progrès, l’aile gauche de la majorité, Pierre Cilluffo Grimaldi et Florence de Massol, délégués nationaux à l’écologie de Territoires de Progrès, nous expliquent pourquoi.
La planète se meurt. Mais pour de nombreux·ses Français·es, difficile de faire passer l’écologie avant la nécessité. Tiraillées entre l’inflation et le devoir moral et éthique, les populations se trouvent dans une impasse, laquelle ne pourra que nuire au climat. Seule solution, l’engagement des entreprises et la mise en place de politiques publiques efficientes. Et si l’on en croit les promesses électorales de notre président, c’est ce qui est au programme, puisque la planification écologique et énergétique devrait être la cause de son quinquennat. Pour preuve, les trois ministres directement assigné·es à ce défi : Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, et Antoine Pellion, secrétaire général à la Planification écologique. Enfin, à en croire les trois signataires de la tribune pro-Élisabeth Borne, forte de son expérience notre nouvelle Première ministre devrait brillamment allier social et écologie dans ses futurs arbitrages. Laissons lui le bénéfice du doute… MS
Réconcilier fin du monde et fin du mois, voilà la mission prioritaire de notre Première ministre. Nous voulons croire que sa personnalité, son expérience, ses engagements inaugurent favorablement la suite… Aujourd’hui l’écologie, pour réussir à sortir de ses approches minoritaires, doit obligatoirement concevoir social et environnemental ensemble. Elle doit être source de solutions pour le pouvoir d’achat, l’emploi, l’égalité des chances. Nous avons besoin d’une écologie positive et solidaire.
Dans sa vie professionnelle, Éisabeth Borne a démontré qu’elle comprenait que la transition écologique n’était possible qu’avec une acceptation sociétale des nécessaires mesures environnementales fortes. Ainsi, les engagements pris durant la campagne prévoient, par exemple, que chaque Français doit être en mesure d’accéder à une voiture électrique via un leasing en partie financé par l’État et selon les revenus du ménage. C’est bon pour le climat, pour le pouvoir d’achat et cela permet de nous affranchir de l’addiction au pétrole roi.
Élisabeth Borne a chevillé au corps une expérience riche de ministre (Transports, Ecologie, Travail), avec une compréhension du quotidien qui permet la vision d’une écologie de terrain. C’est la politique qui a compris l’importance de se mobiliser pour les « déplacements du quotidien ». Ainsi la prime de 50 euros pour remettre son vélo à neuf a été utilisée pour 1,7 millions de bicyclettes.Ministre à l’écologie en 2019, elle a fait inscrire dans la loi énergie-climat, l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 en France. Il nous reste à l’atteindre par des choix ambitieux et raisonnables.
Femme engagée dans la lutte contre la controversée huile de palme et en faveur de la préservation des forêts primaires, notamment en Indonésie. Grace à sa ténacité, l’Assemblée nationale a abandonné un amendement qui faisait figurer l’huile de palme sur la liste des biocarburants bénéficiant de réductions de taxes. Elle a aussi obtenu l’abandon du projet Europa City. De belles réussites devant les lobbys industriels.
Retrouvez l’intégralité de la tribune sur le site du Journal du Dimanche