Le verbatim de… Denis Carreaux, de Nice-Matin, sur Mélenchon et la Nupes

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« Avec une bonne dose d’intuition, une grande louche d’expérience et un zeste de talent, le troisième homme de la présidentielle a réussi son pari de transformer les législatives en match retour. »

Le premier tour des législatives n’aura pas emporté la ferveur populaire, mais tout de même, une différence très notable se fait jour lorsque l’on compare les chiffres du scrutin avec ceux de 2017. Emmanuel Macron n’aura pas cette fois les mains libres pour gouverner… Et pourrait même se retrouver sous surveillance. Si l’hypothèse de voir Jean-Luc Mélenchon se dresser jusqu’à Matignon s’éloigne, le score de la désormais fameuse Nupes pourrait priver Emmanuel Macron d’une majorité absolue. Le tout avec une droite LR en embuscade et un RN qui devrait parvenir, pour la première fois depuis 1988, à constituer un groupe d’ampleur.

Même si les Alpes-Maritimes et Nice plus encore ne sont guère un territoire de prédilection pour la Nupes – là-bas c’est plutôt la droite qui domine assez largement – Denis Carreaux, directeur des rédactions de Nice-Matin, s’intéresse aux bons scores des candidats de ce cartel des gauches...

Quelle différence de ton au moment des premières déclarations ! Voix monocorde, le nez dans ses notes, la Première ministre se félicite du bout des lèvres qu’Ensemble! se pose, au soir du premier tour, comme « la seule force politique en mesure d’obtenir la majorité à l’Assemblée. »

Jean-Luc Mélenchon, lui, bout. Verbe haut, émotion surjouée, l’inventeur de la Nupes en fait des tonnes. Il appelle le peuple « à déferler dimanche prochain ».

En moins de deux mois, le leader des Insoumis aura (presque) réussi à renverser la table. Avec une bonne dose d’intuition, une grande louche d’expérience et un zeste de talent, le troisième homme de la présidentielle a réussi son pari de transformer les législatives en match retour, chipant au passage le rôle de premier opposant à Marine Le Pen.

Contrairement à elle, il n’est pas parti se reposer au lendemain de la réélection d’Emmanuel Macron, mais a tout donné. Boosté par ses 21,95 % au premier tour de la présidentielle, Mélenchon a scénarisé sa revanche.

Retrouvez l’intégralité de cet éditorial de Denis Carreaux sur le site de Nice-Matin

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