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Jupiter est redescendu de ses paysages célestes et se nomme en cette année 2021 Macron imperator. La Macronie fait face aux vaccins. Circulent les mots vaccinodrome, passe sanitaire, variant, antivax.
Les élections sont toutefois à l’horizon et le quoi qu’il en coûte occupe l’espace public de façn majeure. Se dessine une droitisation de la France. Eric Zemmour semble occuper le débat électoral. On parle même des zemmouristes. On se demande si Edouard Philippe est Loyal ou rival.
Le président affronte la tribune des généraux, l’échec des sous-marins australiens, le débat continue sur les harkis. On commémore toujours, de Jean-Paul Belmondo à… Samuel Paty et Hubert Germain.
Pendant ce temps, se poursuit le procès de Salah Abdeslam. Se développe également une violence citoyenne et on parle de rodéos, de bandes, de rixes, de gangs. Les silhouettes de gilets jaunes se réinstallent. Le pacte vert fait, lui, beaucoup moins de vague malgré l’écho que les médias ont cherché à donner à la COP26.
La crise sanitaire en fin d’année réapparaît puisque nous devrons tous subir une troisième dose vaccinale, nommée parfois dose de rappel.
Dans ce tableau, le président est assis, perplexe, face à une actualité aux sujets anachroniques et déhiérarchisés qu’il doit affronter.