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Sur l’année écoulée, les ventes de logements anciens ont atteint un niveau jamais vu, pendant que les prix grimpent.
Malgré les confinements et déconfinements successifs, l’année 2021 a commencé sur des chapeaux de roue pour les agences immobilières. Grâce à des taux d’intérêts maintenus bas et à un niveau d’épargne conséquent, le marché est à nouveau dynamique après le creux de 2020. Si les prix sont en hausse sur la période, l’immobilier ancien atteint des niveaux records.
Sur un an, à la fin mars 2021, 1,08 million de logements anciens ont été vendus en France. C’est historique, en pleine crise sanitaire. La tendance se vérifie surtout en province, où 900 000 ventes ont été enregistrées sur les 12 mois, là où le marché francilien a, lui, chuté. En région parisienne, les transactions immobilières ont ainsi augmenté de 3 % au 1er trimestre 2021, mais sont en baisse de 4 % par rapport à 2019. Globalement, les confinements successifs ont semblent-ils eu un effet positif sur les envies immobilières des Français·es : les ventes de maisons augmentent de 6,5 % pendant que les ventes d’appartements anciens sont en hausse de 5,1 %. Sans surprise, cette bonne santé du marché de l’immobilier se traduit mécaniquement par une hausse des prix dans tout le pays : + 5,9 % sur un an.
Excellent rattrapage
Le rebond de l’immobilier, après plusieurs mois de confinement sur l’année écoulée, est impressionnant. Thierry Delesalle, président de la commission des statistiques immobilières de la chambre des notaires de Paris : « L’impact du plan de relance gouvernemental est là. » « Le marché immobilier confirme son dynamisme […]. Il s’agit d’un marché sain, d’utilisateurs. Il est porté par un contexte de taux d’intérêt très favorable et un niveau d’épargne conséquent », ajoute David Ambrosiano, président du Conseil supérieur du notariat, dans les colonnes du journal Les Échos.
Une fois n’est pas coutume, Paris est le mauvais élève. En Île-de-France, on estime que le volume des transactions est aujourd’hui à la hauteur de 2017. Sur l’année entière, la baisse du nombre de ventes dans la région francilienne est de 8 %. Pour Paris intramuros, la baisse est même de 14 % sur un an. En revanche, 2021 annonce de meilleurs jours pour l’immobilier d’Île-de-France : le volume des ventes du premier trimestre est supérieur de 12 % à la moyenne des premiers trimestres des 10 années précédentes.
2021 confirme pour l’instant la bonne santé globale du marché de l’immobilier, et donc également sa dynamique de montée des prix : 1,4 % en moyenne d’un trimestre à l’autre et donc 5,9 % sur un an. Un constat que l’on retrouve sur le marché de l’ancien comme sur le marché du neuf. Dans le détail, ce sont mêmes les maisons individuelles qui sont les plus plébiscitées par les Français·es depuis le début de la crise sanitaire et non les appartements. L’engouement grandissant pour les espaces extérieurs encouragé par le développement du télétravail joue ici tout son rôle.
ABA