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Le réseau Désir d’y voir a réalisé plus de 60 % de son CA par ce « sans contact » d’un nouveau genre.
Une marque d’opticien bordelaise, Désir d’y voir, propose des lunettes et produits d’optique en libre-service. On peut y acheter 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 des lunettes de vue ou solaires, des lentilles, des produits d’entretien. L’automate propose d’un côté de quoi faire son shopping et de l’autre un service de dépôt/réception. Les clients y déposent leurs lunettes à réparer et l’opticien en retour les commandes de ses clients. Lorsque le produit est dispo, le client reçoit un SMS ainsi qu’un code d’accès au casier. Initialement mis en place à la suite d’une agression dans un point de vente, le dispositif de l’inventrice du concept, Ambre Garcia, connaît un succès inattendu. En période de confinement, le système a permis au réseau Désir d’y voir de réaliser plus de 60 % de son chiffre d’affaires via ce canal de vente. Le distributeur automatique demande un investissement de 15 000 euros.
Une idée riche de prolongements : la prochaine étape pourrait entrevoir le choix de la monture et l’essai à l’aide du robot ad hoc. Au-delà, tous les commerces ou presque pourraient s’automatiser pour les achats du quotidien – la télémédecine s’y met déjà. Le prélude à une société entièrement robotisée pour tous les commerces qui nous mettrait à l’abri de toutes les épidémies et des agressions au tiroir-caisse ! Avec un petit déficit humain au passage…