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Depuis 2015, nous avons rassemblé tous les acteurs autour d’une politique volontariste : ordinateurs gratuits pour tous les lycéens, gratuité des transports scolaires, mais aussi soutien à 65 000 entreprises représentant la sauvegarde de 250 000 emplois, accélération de la transition écologique avec notamment la structuration d’une filière hydrogène, etc. Je suis sur le terrain à portée d’engueulade…
Les propos de l’une des trop rares présidentes de Région résument la nouvelle allure prise par des élu·es de ce que l’on ne nomme plus la « province » : aider, financer des besoins réels, ne plus considérer les entreprises, même hors temps de crise, comme du domaine privé, mais des entités de valeur ajoutée qui font partie du PIB de la Région et du pays. L’autre grand défi des présidences de Région se nomme transition énergétique.
Quant à la dernière remarque de Carole Delga, elle est d’actualité, et l’expression fait partie des formules toutes faites de tous les commentateurs politiques en plateau : sur le terrain, on est « à portée de gifle », au sens métaphorique (le Président Macron, lui, en sait quelque chose, mais au sens cuisant), ce que l’élue occitane décline à sa manière. Mais se faire « engueuler » par les habitant·es n’est pas la plus mauvaise chose en démocratie. Naguère, les élu·es bénéficiaient d’une forme de respect qui cachait leurs dérives. Désormais, apostropher un·e élu·e (avec la limite de l’insulte) doit faire partie du « métier »…
Extrait d’une interview donnée au Journal du Dimanche le 6 juin 2021.