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51 membres qui, rappelons-le, avaient été tiré·es au sort (150 au total) lors de la Convention citoyenne pour le climat en 2019.
« Si le mandat qui nous avait été confié par le président de la République est terminé, notre devoir citoyen, lui, ne se terminera jamais », écrivent ces ex-représentant·es des Français·es lors de la Convention citoyenne pour le climat. L’événement passé, leur influence semble s’être effritée, avec ce sentiment que le pouvoir d’en haut ne consulte son peuple que par intermittence. Et avant tout pour soigner les apparences.
Et pourtant, on ne fait que le répéter, l’urgence d’agir contre le réchauffement climatique presse de plus en plus. Les dirigeant·es mondiaux·les planchent d’ailleurs sur le sujet jusqu’au 12 novembre dans le cadre de la Cop 26, qui se déroule à Glasgow (Écosse). Pour l’heure, parmi l’un des accords majeurs : la volonté de 90 États de réduire leurs émissions de méthane ! Dans ce « pacte global pour le méthane », la France, l’Allemagne, le Canada, l’Irak, le Brésil, les États-Unis et bien d’autres, veulent diminuer les émissions mondiales de méthane d’au moins 30 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2020. Aujourd’hui, les actions doivent enfin primer sur les constats. GW
« Le temps des constats est révolu :
Nous savons et vous savez qu’il faut rénover nos bâtiments pour économiser l’énergie de demain et construire les conditions d’un habitat durable pour tous.
Nous savons et vous savez que nous devons repenser nos mobilités, tant dans leur fréquence que dans leurs modalités.
Nous savons et vous savez qu’il faut retrouver les chemins d’une agroécologie respectueuse des ressources.
Nous savons et vous savez qu’il faudra repenser nos accords internationaux à travers le prisme des impacts environnementaux.
Nous savons et vous savez que notre planète a ses limites et que chaque jour du dépassement nous le rappelle.
Alors osons ! Osons le saut dans un futur soutenable où l’engagement politique ira de pair avec l’engagement citoyen. L’un doit alimenter l’autre, et inversement. Ce n’est qu’en les faisant converger que nous affronterons les choix importants et urgents qui s’imposent à nous.
Scientifiques, politiques, acteurs et actrices économiques, citoyennes et citoyens, mettons-nous à la même table, pour faire émerger cette intelligence collective et résiliente.»
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