Rebond
Isabelle Saladin et Claire Flin, les deux fondatrices des Rebondisseurs Français. (Crédit @LRF)

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Le rebond fête ses cinq ans cette année. Voilà l’occasion de tirer un premier bilan du parcours des Rebondisseurs Français.

Chuter lorsqu’on est entrepreneur, c’est presque inévitable. « Le métier qui rentre », dira-t-on. Alors, il faut savoir se relever, rebondir. En ce sens, l’association des Rebondisseurs Français valorise l’échec, car il n’est jamais fatal mais vecteur d’opportunités.  

« Un entrepreneur est un rebondisseur né », formule Isabelle Saladin, la présidente de l’association. Après cinq ans à la tête des Rebondisseurs, cette entrepreneure a été témoin de belles histoires. Elle a côtoyé nombre de porteurs de projets qui s’accrochent, qui osent, qui font preuve d’abnégation et de résilience… Bref, des véritables rebondisseurs. Aujourd’hui, ils sont 4 500 à suivre l’association sur les réseaux. Un large succès.

Le 12 octobre, une journée pour célébrer le rebond

« On ne peut pas révéler toute la capacité créatrice et innovatrice d’un entrepreneur si le rebond n’est pas mis en valeur », tranche Isabelle Saladin. Et pour cause ! Ceux qui osent et innovent échouent parfois. Et si l’on stigmatise leur chute, ils ne remonteront jamais en selle.

Alors, ce jeudi 12 octobre, l’association des Rebondisseurs Français matérialise son combat. À l’Excelia Campus de Cachan (Val-de-Marne) de 13 h 30 jusqu’aux alentours de 21 h, Isabelle Saladin et l’ensemble de son équipe organisent la première journée du rebond entrepreneurial.

Au programme, des ateliers pratiques sur comment mieux voir venir son éventuel rebond et ainsi le gérer plus sereinement. « Le mot d’ordre, c’est l’anticipation », insiste la présidente de l’association. Est prévue aussi une table ronde de chefs d’entreprise passés par quelques revers et un workshop sur « comment utiliser son rebond pour monter un dossier de financement béton ». Enfin, en dernier lieu, l’humoriste au parcours insolite Jean-Michel Rallet viendra divertir les visiteurs. « Finir sur un temps d’humour est important pour nous, cela s’inscrit dans notre démarche de dédramatiser le revers », ponctue Isabelle Saladin.

L’association pour le bien commun

En cinq ans, l’association des Rebondisseurs Français s’est élevée au rang de porte-voix d’un mouvement entrepreneurial optimiste. Les adhérents y voient un vrai moyen d’échanger avec leurs pairs sur les raisons de leur revers, sur les moyens de mieux l’anticiper, et in fine, sur comment rebondir.

« On a ouvert les portes. Aujourd’hui, on dispose de beaucoup d’outils juridiques et de protection de soi-même pour nos adhérents. On travaille à faire en sorte que 2024 soit l’année du rebond entrepreneurial », résume la présidente. Et à l’heure où les défaillances de TPE et d’ETI s’envolent, une telle association pourrait servir à un grand nombre de nouveaux entrepreneurs déchus. « Les crises apportent des opportunités, il faut juste être dans le bon état d’esprit », conclut Isabelle Saladin. Bref, « le succès c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme », disait Winston Churchill.

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