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L’UFC-Que Choisir dépose plainte contre trois organismes de mini-crédits • L’association met en cause Bling, Cashper et Floa Bank. Lesquels useraient de « pratiques commerciales trompeuses », dénonce l’UFC-Que Choisir. Pour rappel, ces trois organismes proposent des mini-crédits sur Internet. Qui fonctionnent comme des prêts instantanés. Ils peuvent s’étendre jusqu’à 1 000 euros, remboursés sur trois mois. L’association de consommateur·rices remet en cause l’opacité des tarifs pratiqués : « Il y a un vrai problème sur la publicité autour de ces crédits » ! En cause des taux d’intérêts élevés. « Ils dissimulent aux emprunteurs le taux d’intérêt annualisé des crédits qu’ils proposent pour obtenir l’avance dans le délai annoncé. Dans ces conditions, Bling, Cashper et Floa Bank dépassent allègrement le taux maximum autorisé des crédits consommation », déplore l’association. Même si ces derniers ne sont pas encadrés par les règles du crédit à la consommation. Une chose qui doit changer pour l’UFC-Que Choisir.
Le blocage de la Fonderie de Bretagne se poursuit • « Il n’y a aucune avancée, on est au point mort donc on continue le blocage ». Voilà ce qu’a déclaré jeudi 29 avril à l’AFP Maël Le Goff, responsable CGT du site. Les salarié·es présent·es espèrent leur maintien au sein du groupe Renault. Qui a annoncé la cession du site, l’usine de Caudan (Morbihan). « On demande toujours une discussion avec l’État et le groupe Renault sur l’avenir de la Fonderie de Bretagne. On veut rester dans le groupe Renault et récupérer nos volumes de production », a ajouté le syndicaliste Maël Le Goff. La Fonderie de Bretagne fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d’échappement, ainsi que des différentiels de boîte de vitesse depuis 1965.
Des recettes fiscales plus importantes que prévu •
Bonne nouvelle pour les deniers publics et pour les caisses de l’État. Jeudi 29 avril, le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a fait savoir que les recettes de l’impôt sur le revenu et de la TVA dépassaient les prévisions depuis le début de l’année 2021. Le ministre, optimiste, affirme que « l’économie résiste ». Il précise aussi que le montant de collecte des impôts est supérieur de 500 millions d’euros environ par rapport aux prévisions. En revanche, il n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant crise. Pour la TVA, les recettes engrangées en janvier et février sont quasiment identiques à celles de début 2020. L’occasion pour Olivier Dussopt de rappeler que la situation sanitaire a tout de même eu pour effet d’amputer les recettes de l’Etat de 37 milliards d’euros en 2020.
Les cours des matières première agricoles s’affolent • La nouvelle campagne de grains approche à grands pas. Et les prix des matières agricoles s’emballent. Sur les marchés de Chicago, le boisseau de soja s’échange à 15,42 dollars. Du jamais vu depuis huit ans. Le maïs, lui, a vu son prix augmenter de 50 % depuis le début de l’année et cote à 7 dollars le boisseau. Là encore du jamais vu depuis 2013. Même constat pour le blé, dont la tonne est remontée à 247,5 euros sur le marché parisien d’Euronext. Parmi les causes de telles hausses, la reprise du trafic automobile, très gourmand en éthanol et donc en maïs pour les voitures à essence, expliquerait l’envol de la demande. Aussi, l’élection de Joe Biden a son influence. À la suite de ses décisions de réintégrer les accords de Paris, beaucoup d’acteurs parient à la hausse des marchés agricoles. L’administration Biden souhaite en effet développer les agrocarburants. Mais tout en limitant l’expansion des terres arables pour limiter la pollution. Pour ne rien arranger, la météo peu clémente des dernières semaines, et particulièrement le gel en France, menace les récoltes à court et moyen terme. Pendant que de l’autre côté du globe, en Chine, on importe du maïs comme jamais auparavant. Pour reconstituer un cheptel de porcs décimé par l’épidémie de peste africaine en 2019.
Google, un géant renforcé par la crise • Les profits records s’enchainent de mois en mois pour Alphabet, la maison mère de Google. Et ce grâce à une explosion de ses revenus publicitaires – qui représentent 60 % des recettes du groupe. Ainsi qu’au redémarrage de l’économie américaine. Le cador de la recherche en ligne a réalisé quelque 55,31 milliards d’euros de chiffre d’affaires de janvier à mars. Soit 34 % de plus qu’il y a un an. Au moment où l’explosion de la pandémie avait affecté ses revenus. Contrairement à d’autres géants du numérique, en particulier Amazon, Google n’a pas profité de l’année 2020. Puisqu’il a vu ses profits s’effriter et subir le recul des recherches (restaurants, hôtels, billets d’avion…). Depuis l’été 2020 et la réouverture progressive des commerces, c’est reparti. Un an plus tard, Google est renforcé. Son bénéfice net atteint 17,93 milliards de dollars. Soit le triple de l’année passée et de 2019. Et l’action d’Alphabet grimpe de plus de 4 % à Wall Street.