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Le Royaume-Uni fonce vers le vaccin • Décidément, les britanniques cultivent comme personne l’art de la distinction vis-à-vis de ses voisin·es européen·es. Le pays qui ne fait plus partie de l’Union européenne ne comptait pas attendre le feu vert et l’avis de Bruxelles concernant le commercialisation des vaccins contre la covid. Ce mercredi 2 novembre, l’Agence nationale de santé britannique (MHRA) a donné son accord pour la mise sur le marché et l’utilisation du vaccin du laboratoire américain Pfizer et de la biotech allemande BioNTech. Le Royaume-Uni est donc le premier pays occidental à autoriser l’utilisation d’un vaccin anti-covid. Il y a seulement quelques jours, l’UE annonçait que l’Agence européenne du médicament ne se prononcerait pas avant le 29 décembre. Londres a d’ores et déjà précommandé 40 millions de doses du vaccin, manufacturé en Belgique. La campagne vaccinale nationale pourrait commencer dès la semaine prochaine, selon Matt Hancock, le ministre britannique de la santé.
Des centaines de travailleur·ses saisonnier·ères marocain·es convoyé·es par avion dans les Bouches du Rhône et le Vaucluse • En raison de la fermeture des frontières extérieures de l’Europe, les exploitant·es agricoles manquent de main d’œuvre. C’est pourquoi environ 300 travailleur·ses saisonnier·ères marocain·es vont être acheminé·es par avion courant décembre dans les départements des Bouches du Rhône et du Vaucluse. Le coût du transport sera à la charge des employeur·ses. Concernant les tâches à effectuer : « Du maraîchage et de l’horticulture: salades, fruits et légumes verts notamment. Il ne s’agit pas que de ramassage, mais également de taille, de préparation des champs pour la culture, etc », a détaillé Didier Leschi directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII).
2020 parmi les années les plus chaudes, le réchauffement climatique poursuit sa course meurtrière • Les temps sont froids en France ces derniers jours, mais ne vous y trompez pas, 2020 ne déroge pas à la règle. La planète Terre poursuit sa dangereuse surchauffe. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), elle devrait même se classer parmi les trois années les plus chaudes jamais constatées. Avec 2016 et 2019… Depuis 2015 et les accords de Paris, qui semblent très loin, chaque année ou presque a atteint des niveaux de chaleurs records. La décennie qui se clôture est la plus chaude qui ait été enregistrée. Plus concrètement, de janvier à octobre 2020, la température moyenne à la surface du globe a été supérieure de 1,2 °C par rapport à l’époque pré-industrielle (1850-1900). D’ici à 2024, le scénario catastrophe selon lequel l’augmentation de température dépassera le seuil fatidique des 1,5 °C posé par la Cop 21 n’est pas à écarter. Dans l’Arctique sibérien, les températures ont même dépassé de plus de 5 °C les moyennes habituelles. A méditer.
La crise sanitaire contribue à la baisse des prix dans tout la zone euro • La plupart des pays européens ont reconfiné, fermé temporairement des milliers d’entreprises et commerces et la covid a repris de plus belle ces dernières semaines, mais pour autant les prix à la consommation, eux, ne s’en portent pas plus mal. Pour le quatrième mois d’affilée, les prix à la consommation reculent. En novembre, la baisse observée par Eurostat dans la zone euro est de 0,3. C’est l’Allemagne qui voit le plus chuter ses prix (-0,7 %). Un constat logique qui explique en partie la décision de Berlin de baisser la TVA jusqu’au 31 décembre pour relancer la consommation. Une chose est sûre, la baisse continue des prix, si personne ne s’en plaindra, fait craindre aux observateurs économiques une spirale déflationaliste. Laquelle, dans le pire des cas, tirerait les salaires vers le bas et baisserait le chiffre d’affaires des entreprises, les forçant à licencier. Nous en sommes encore loin, et les économistes de l’OCDE anticipent une lente remontée des prix en 2021. Jusqu’au retour de l’inflation au printemps prochain.
Plus d’un milliard d’euros de manque à gagner pour l’audiovisuel et le sport en raison du piratage • Une étude publiée mercredi 2 décembre par la Hadopi estime le nombre d’internautes qui ont consommé de manière illicite des contenus audiovisuels et sportifs à 12 millions ! Un chiffre non négligeable qui a un coût pour les filières en question. Un coût d’1,03 milliard d’euros plus précisément de manque à gagner pour tout ce qui réunit la vente de DVD et Blu-ray, les salles de cinéma, les chaînes payantes, les recettes publicitaires, billetteries sportives etc. Sans compter que ces filières sont déjà fragilisées par la crise sanitaire. Le piratage constitue pour ces branches une destruction potentielle de 2 650 emplois.
À Singapour, de la viande artificielle bientôt autorisée • Une première mondiale ! Les restaurants de Singapour vont prochainement pouvoir proposer de la viande artificielle de poulet à leurs client·es. Le projet vient de la start-up américaine Eat Just, qui cultive de la viande de laboratoire à partir de cellules animales. Le produit a été déclaré propre à la consommation par l’agence de sécurité alimentaire singapourienne. Ce type d’initiative servirait à limiter l’impact de la production de viande sur l’environnement. D’autres startups affinent le même projet.