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Bernard Arnault de nouveau l’homme le plus riche du monde • Le mano a mano continue entre le patron de LVMH et Jeff Bezos. Alors qu’il s’était installé lundi 24 mai sur la première marche des plus grandes fortunes sur le globe, Bernard Arnault avait vu le PDG d’Amazon lui repasser devant à l’ouverture de la Bourse de New York. Le jeu des chaises musicales se poursuit jeudi 27 mai quand Arnault a récupéré son trône. En raison notamment de la hausse du cours boursier de LVMH. Jeudi, le classement en temps réel de Bloomberg chiffrait la fortune de Bernard Arnault à 191 milliards de dollars.
Le moral des entrepreneur·ses au plus haut • Le très significatif climat général des affaires livre une photographie du moral et des dynamiques des entreprises et des dirigeant·es, en pleine crise sanitaire. Très bonne nouvelle, celui-ci a nettement rebondi en mai et dépasse même le niveau d’avant crise pour la première fois. Il flotte un air de rebond durable dans l’économie française. Le déconfinement et la réouverture des commerces de proximité et des cafés, bars et restaurants sont passés par là. Jamais depuis le début de la pandémie les chef·fes d’entreprise n’ont eu autant confiance dans l’avenir. Le climat général des affaires s’établit ainsi en mai à 108 points, en hausse de 12 points sur un mois, et au-delà de sa moyenne de longue période (107 points). Pour les dirigeant·es des secteurs de l’hôtellerie-restauration, le climat des affaires gagne même 40 points. Le moral des ménages, lui, progresse aussi significativement, mais reste en-deçà de son niveau d’avant crise.
Hausse du chômage pour la catégorie A en avril • À en croire les chiffres publiés par la Dares, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a augmenté de 1,7 % en avril. Soit 65 600 inscrits supplémentaires pour un total de 3,863 millions. On assiste là à la plus forte hausse du chômage de catégorie A depuis le mois d’avril 2020. Elle pourrait notamment s’expliquer par les « animations de loisirs auprès d’enfants ou d’adolescents », très touchées par les restrictions en avril. En revanche, si l’on inclut les catégories B et C, le nombre de demandeurs d’emploi se stabilise par rapport au mois précédent (-0,1 %, soit -7 000). Pour s’établir à 6,012 millions.
Le mouvement de baisse du tabagisme se heurte au « stress » social • Voilà une conséquence malvenue de la situation de crise sanitaire et économique. Après quatre ans de baisse continue de la consommation de tabac en France, le mouvement s’est arrêté et a stagné en 2020. Un constat confirmé par les ventes de tabac dans le réseau légal, qui n’ont baissé que de 1,3 % en un an, malgré les politiques de prévention et de hausse des prix. En 2020, 25,5 % des Français·es entre 18 et 75 ans déclaraient fumer tous les jours, selon un sondage de Santé publique France. Une variation jugée non significative par rapport à 2019 (24 %). En 2015, la consommation s’élevait à 29,4 %. En quatre ans, la baisse était inédite, provoquée notamment par le relèvement du prix du paquet en plusieurs étapes. Pour expliquer la « rechute » de 2020, Santé publique France évoque l’hypothèse du « stress » social, nourrit depuis le mouvement des gilets jaunes fin 2018. Et sans doute accentué par la crise de la covid.