Vite compris le 23 avril…

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Un million de Français·es font face à une eau du robinet polluée • Oui, la qualité de l’eau du robinet s’améliore dans le pays. Malgré tout, encore un million de Français·es se confrontent à une eau polluée. C’est ce que révèle la quatrième édition du baromètre réalisé par l’UFC-Que Choisir. La principale cause de pollution serait d’origine agricole. Puisque les pesticides (surtout des herbicides) détériorent la bonne qualité de l’eau pour 450 000 consommateur·rices. Soit 650 communes. Autre piste : la mauvaise qualité bactériologique ! Qui s’explique par des canalisations vétustes ou des traitements de potabilisation insuffisants… et pour faute de moyens financiers. Un problème que l’on retrouve particulièrement dans les zones rurales et dans les montagnes.

Sur Mars, le rover Perseverance fabrique… de l’oxygène ! • De prouesse en prouesse, la mission Perseverance sur la planète rouge repousse les limites de l’exploration spatiale. Dernier exploit en date : le rover de la NASA est parvenu à transformer du dioxyde de carbone issu de l’atmosphère de Mars en oxygène. Évidemment, il s’agit d’une première sur une autre planète, et d’une prouesse retentissante, rapportée par l’agence spatiale américaine le 20 avril. Le Mars oxygen in-situ resource utilization experiment (Moxie), qui a permis l’expérience, est une boîte de la taille d’une batterie de voiture. Le procédé consiste en l’utilisation de l’électricité et de la chimie pour scinder les molécules de CO2 et ainsi produire de l’oxygène (O) d’un côté et du monoxyde de carbone (CO) de l’autre. Moxie a produit cinq grammes d’oxygène, de quoi respirer pendant dix minutes. La démonstration de l’opération ne se limite pas à son effet « wow ». Non seulement le processus pourrait produire de l’oxygène que des astronautes pourraient respirer lors d’une future mission habitée sur Mars, mais il pourrait également éviter de transporter depuis la Terre les très importantes quantités d’oxygène nécessaires à la propulsion de la fusée pour le voyage du retour. Et l’atmosphère martienne, composée à 96 % de dioxyde de carbone, fournit tout ce dont Perseverance et son Moxie ont besoin. On peut rêver à des installations géantes dans l’avenir qui contribueraient à transformer l’atmosphère martienne en… oxygène. Le vieux projet de terraformation.

L’accessibilité au PGE étendu jusqu’à la fin de l’année Bonne nouvelle, ou du moins un nouveau répit, pour les entreprises en difficulté. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, a annoncé jeudi 21 avril que les entreprises pourront continuer à souscrire un prêt garanti par l’État (PGE) jusqu’à la fin de l’année. Jusqu’à présent, l’accès à ce dispositif de soutien devait prendre fin au 30 juin, mais « il y a un consensus sur la nécessité de maintenir possible », la souscription du PGE, a justifié Bruno Le Maire à l’issue d’une réunion avec Élisabeth Borne, la ministre du Travail et les partenaires sociaux. En parallèle, le dispositif de l’activité partielle a également vu le rester à charge pour les employeurs recourant au chômage partiel dans les secteurs non protégés augmenter de 15 à 40 % en juin. Dans le même temps, l’indemnisation des salarié·es diminuera de 84 % à 72 % du salaire net.

Le gouvernement engage un nouvel effort pour l’insertion par l’emploi L’exécutif poursuit sur sa lancée et mise sur l’insertion par l’emploi pour favoriser l’activité des jeunes et réduire le chômage. Le jeudi 21 avril, un appel à projets doté de 150 millions pour favoriser de nouvelles activités, avec 30 000 emplois à la clé. L’enveloppe prévue est destinée à soutenir le développement et maintenir l’engagement des quelque 4 000 structures relevant du champ de l’insertion par l’activité économique (IAE). Peu connues du grand public, ces IAE vise à maintenir leur engagement d’avant crise : faire travailler 240 000 personnes à moyen terme, soit 100 000 de plus qu’en début de quinquennat. Les structures de l’insertion sont « de véritables entreprises, qui engagent des moyens, prennent des risques et, de ce fait, participent totalement à la relance », insiste Brigitte Klinkert, ministre déléguée chargée de l’insertion. En parallèle une enveloppe de 12,5 millions d’euros est prévue pour aider à la mobilité, « l’un des premier freins à la reprise d’emploi », selon la ministre.

La fermeture des écoles a poussé les Français·es à télétravailler davantage ! • D’après une enquête d’Harris Interactive, 43 % ont télétravaillé au moins partiellement entre le 12 et le 18 avril. C’est plus que ce qui avait été observé début avril (37 %). La fermeture des écoles a donc joué un rôle non négligeable, les parents se sont retrouvés (contraints ?) à travailler à domicile. Presque 20 % des Français·es ont télétravaillé à temps complet. Là aussi davantage que début avril. Au global, la hausse la plus forte se retrouve en Île-de-France : 62 % des actif·ves ont télétravaillé au moins partiellement contre 53 % début avril ! Pour rappel, pour les personnes qui ont pu télétravailler, elles le font en moyenne 3,7 jours par semaine, précise l’étude.

42 % des soignant·es ne veulent plus travailler dans le secteur de la santé • Le chiffre est tiré d’une étude menée par Fed Santé qui a interrogé plus de 200 professionnel·les de santé entre février et mars 2021. Et évidemment la crise sanitaire est passée par là. Car pour un·e soignant·e sur deux, la pandémie a eu un impact négatif sur leur épanouissement. À la question « pourquoi changer ? », les interrogé·es répondent pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée à 42 %. Mais aussi pour ressentir moins de stress (26 %) et bénéficier d’une meilleure rémunération (19 %). Malgré tout, 58 % des soignant·es (une majorité) veulent toutefois changer de voie, mais à l’intérieur même du secteur de la santé. Comme reprendre une formation qualifiante (34 %).

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