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Budget 2022 : vers un reflux de la dépense publique • Le projet de loi de Finances pour 2022, année 3 de la crise de la covid, devrait prévoir un reflux du niveau des dépenses publiques à 55,6 % du PIB. Une tendance qui s’explique avant tout par la fin progressive du « quoi qu’il en coûte ». Lequel va permettre une baisse en façade des dépenses publiques. Jusqu’à un niveau proche de celui de début de quinquennat. Dans le détail, le gouvernement table sur une baisse des dépenses de l’Etat de 60,8 % du PIB en 2020. À 59,9 % du PIB en 2021, puis à 55,6 % du PIB en 2022. Des prévisions qui prennent en compte la récente accélération de la reprise de l’économie française, qui permet d’afficher un niveau de dépense inférieur aux précédentes prévisions (60,6 % en 2021 et 56 % en 2022). Si le gouvernement suit son schéma, le quinquennat d’Emmanuel Macron devrait se terminer presque comme il a commencé. Avec un niveau de dépenses publiques autour de 55 % du PIB. C’est certes plus que l’ambition affichée en 2017 par le nouveau gouvernement (51,1 %), mais la covid est passée par là.
Flambée des prix de l’énergie • L’inquiétude grandit en Europe, face à une flambée sans précédent de l’électricité et du gaz. Les cours du gaz, cotés à la bourse de Rotterdam, battent record sur record depuis début septembre. Ce mercredi 15 septembre, ils dépassaient 70 euros. Soit une progression fulgurante de quelque 300 % par rapport au début de l’année 2021. Même constat sur le marché à terme de l’électricité (livraison d’ici à 12 mois) : le mégawattheure se vendait ce mercredi 15 septembre à près de 110 euros. Là encore, c’est un record, le précédent datant d’il y a moins de deux semaines et ayant battu le précédent record historique qui datait de 2008 (93 euros). Des constats d’autant plus inquiétants, quand on ajoute que la saison froide, qui voit les demandes en énergie exploser, n’a pas encore commencé. Autre problème, les productions d’électricité et de gaz sont étroitement liées. Et pour cause, le prix du marché de l’électricité en Europe est directement soumis aux fluctuations du marché du gaz. Dans un contexte où la production gazière est majoritaire dans beaucoup de pays européens, pendant qu’en France le nucléaire domine, et où la demande s’accroît lorsque la production de renouvelables est à la peine notamment faute de vents, le marché se tend. À ceci s’ajoute la hausse du prix des quotas de CO2 : on estime que sur les 60 euros de hausse du marché à terme de l’électricité, 20 euros sont liés à l’augmentation du gaz et 40 euros à celle du CO2. Rien que ça.
Primaires des écologistes: vers un deuxième tour ouvert • Ce dimanche 19 septembre, le premier tour de la primaire écologiste, qui doit désigner le·a candidat·e d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) pour la prochaine élection présidentielle, a rendu son verdict. Et le score est serré. Yannick Jadot, le favori des suffrages, arrive en tête avec 27,7 % des voix. Suivi de très près par Sandrine Rousseau, surprenante deuxième avec 25,14 % des suffrages. Derrière les deux écologistes qualifié·es pour le second tour, Delphine Batho (22,32 %), Éric Piolle (22,29 %) et Jean-Marc Governatori (2,35 %) sont les perdant·es du scrutin. Une chose est sûre, le vote fut très serré. Avec quelque 106 000 votant·es et entre 23 000 et 29 000 voix pour chacun·e des quatre premier·ères candidat·es. Prochaine échéance pour Les Verts : le second tour en ligne ! Organisé du 25 au 28 septembre prochain. Un duel Rousseau/Jadot qui s’annonce indécis et très ouvert, les battu·es n’ayant donné aucune consigne de vote.
Hausse des salaires en vue pour les sages-femmes • L’annonce était attendue. Le ministre de la Santé Olivier Véran a fait savoir à l’occasion d’une réunion avec les syndicats que les sages-femmes qui travaillent à l’hôpital recevront à partir de janvier 2022 une prime de 100 euros net. Ainsi qu’une revalorisation salariale d’environ 100 euros brut par mois. La manœuvre devrait coûter quelque 40 millions d’euros par an aux finances publiques. Les sages-femmes étaient jusqu’à présent les grandes oubliées de la refonte des grilles salariales obtenues, entre autres, pour les infirmières et les aides-soignantes. Les revalorisations consenties seront incluses dans le budget de la Sécurité sociale pour 2022.