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Les soldes ont commencé ! • Depuis mercredi 30 juin, les Français·es peuvent profiter des soldes d’été. Bonne nouvelle, les consommateur·rices ont le moral, les restrictions sanitaires ont été allégées et surtout, les ménages ont pu épargner en pleine pandémie ! L’heure est donc venue de dépenser : « Nous ne sommes pas du tout dans le même contexte sanitaire que l’année dernière, il y a moins d’inquiétude », remarque pour Le Figaro Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce. Un alignement des planètes dont devraient profiter les commerçant·es. Même si depuis quelques années le budget des Français·es consacré aux soldes s’effrite peu à peu. Puisqu’il est passé de 215 euros en moyenne en 2016 à 153 euros en 2020, selon une étude Kantar.
La consommation des ménages bondi • Selon les données de l’Insee, la consommation des Français·es est en progrès constant depuis le déconfinement. Sur le mois de mai, la consommation des ménages a ainsi progressé de 10,4 %. La réouverture, le 19 mai dernier, des commerces dit non-essentiels serait le principal facteur de ce rebond. Et l’habillement et l’équipement du logement seraient les principaux gagnants de ce troisième déconfinement. La frénésie des achats semble avoir regagné les Français·es. La hausse de la consommation en mai efface le repli de 8,7 % du mois d’avril, imputable à la mise en place du troisième confinement. L’Insee souligne que les dépenses des ménages en biens « retrouvent ainsi un niveau proche de leur niveau moyen du quatrième trimestre 2019 ».
La France, grande gagnante de l’impôt minimum sur les entreprises ? • C’est l’un des grands débats internationaux du moment. L’imposition minimum des profils des multinationales à l’étranger est sur la table pour les pays du G7. Si les négociations ne font que commencer, sous l’égide de l’OCDE, on parle déjà d’une taxation d’au moins 15 %. En attendant, le Conseil d’analyse économique (CAE), qui conseille le Premier ministre, a fait ses calculs et publié l’impact que pourrait avoir cet impôt international minimum. Si l’on se tient à un taux de 15 %, les gains pour la France s’élèveraient ainsi, dans un premier temps, à 6 milliards d’euros par an. Le modèle étudié par le CAE montre toutefois qu’à court terme, les groupes continueront de transférer des bénéfices vers des paradis fiscaux, mais devront rapatrier vers la France le différentiel d’impôt qui représentera les deux tiers des nouvelles recettes. Outre la manne financière, les spécialistes du CAE trouvent d’autres vertus à cette taxation : « Elle modifie le taux d’imposition effectif des entreprises, elle a un impact réel sur l’économie à travers la production, la localisation de l’activité et les ventes des multinationales ».
Le tourisme s’inquiète d’une pénurie de main d’œuvre • L’été est là, les départs en vacances commencent doucement, mais le secteur du tourisme français n’est pas encore prêt. Il craint manquer de personnel, au-delà de la seule filière de la restauration. « C’est une véritable catastrophe. Certains hôteliers n’ouvrent pas la totalité de leur établissement faute de personnel. Il y a une crainte aussi sur la qualité de services », alerte le président du groupement patronal de l’hôtellerie-restauration GNI, Didier Chenet. La crise a dopé les envies de reconversions. Difficile de retrouver du monde, du moins la proportion visée : environ 150 000 personnes seraient recherchées pour l’ensemble de la filière.
Une levée de fonds de 75 millions de dollars pour Brut • Il y avait eu le tour de table à 40 millions de dollars en 2019. Permis notamment par la participation de Xavier Niel ou encore Bpifrance. Désormais, le média social français Brut a remis le couvert : 75 millions de dollars cette fois-ci ! Auprès de James Murdoch (via son fonds Lupa Systems), François-Henri Pinault (via la holding Artémis), le fonds Tikehau et Orange Ventures. Au global, Brut atteint les 300 millions de dollars en termes de valorisation. Pour l’heure, Guillaume Lacroix, Renaud Le Van Kim et Laurent Lucas – les trois fondateurs – gardent tout de même le contrôle de l’entreprise.
Bruxelles s’engage à interdire l’élevage en cage • La proposition émane d’une initiative citoyenne qui a recueilli 1,4 million de signatures. La Commission européenne, organise exécutif de l’Union européenne, annonce s’engager pour l’interdiction des cages pour les poules pondeuses, truies, veaux, lapins, canards, oies et autre animaux. « Je suis heureuse d’annoncer que la Commission européenne présentera, fin 2023, une proposition législative pour mettre fin aux pratiques d’élevage en cage », s’est félicitée Stella Kyriakides, la commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire. La Commission propose ainsi une sortie progressive de ces pratiques d’élevage en cage, avec une interdiction qui entrerait en vigueur à partir de 2027, avec des mesures de soutien financier aux éleveur·ses dans cette transition.