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Un gel hydroalcoolique sur sept serait inefficace • Il figure comme l’un des remparts contre la pandémie covid-19. Geste barrière, le gel hydroalcoolique n’a cessé d’être recommandé par les responsables politiques et de santé pour empêcher la propagation du virus. Encore faut-il qu’il soit efficace. D’après une étude de la répression des fraudes, environ 13 % des produits ne contiendraient pas assez d’alcool et ne seraient donc pas assez virucides. Ainsi, « pour être efficaces contre le coronavirus, les gels hydroalcooliques doivent contenir au moins 60 % d’alcool. Nous avons constaté que quelques produits prélevés ne contenaient pas suffisamment d’alcool. C’est pourquoi nous avons fait classer ces produits en non-conformes et dangereux », a expliqué Romain Roussel, représentant de la répression des fraudes.
Les ventes de voitures neuves chutent en Europe en octobre • Et pourtant, le mois de septembre fut prometteur. En octobre 2020 en Europe, les immatriculations de voitures neuves sont ressorties à 1,13 million de véhicules, soit un recul d’environ 7 % par rapport au mois d’octobre 2019. En Espagne et en France par exemple, les ventes de voitures ont chuté respectivement de 21 % et 9,5 %. En revanche, les ventes de Renault ont connu une légère hausse (+ 0,5 %) durant ce mois d’octobre.
Pfizer et BioNTech annoncent un vaccin efficace à 95 % • La course au vaccin contre la covid-19 s’affole. Alors que le laboratoire américain Pfizer et la biotech allemande
BioNTech annonçaient – dans un premier temps – un vaccin efficace à 90 %, Moderna avait surenchéri en plaçant le curseur d’efficacité à 94 %. Mercredi 18 novembre, le tandem Pfizer-BioNTech a repris la main : selon les résultats complets de leurs essais cliniques, le produit développé serait efficace à 95 %. C’est pourquoi d’ici à quelques jours, Pfizer demandera une autorisation de commercialisation à l’Agence américaine des médicaments (FDA) et a de nouveau annoncé produire jusqu’à 50 millions de doses (pour protéger environ 25 millions de personnes) dès cette année et 1,3 milliard l’an prochain.
Bercy revoit, une nouvelle fois, ses perspectives de croissance à la baisse • Le reconfinement va sans doute éviter le plus grave de la crise épidémique, mais la crise des finances publiques, elle, ne connaît pas de coup d’arrêt. Au contraire. Les dernières prévisions diffusées par Bercy donnent une idée de la catastrophe. Au menu : moins de croissance, plus de dépenses. Pour 2021, le ministère de l’Économie et des Finances abaisse sa prévision de croissance de 8 % à 6 %. Après l’aggravation de sa prévision de récession pour 2020, de – 10 à – 11 %, Bercy revoit encore ses plans en matière d’activité. Motif d’espoir, selon Bruno Le Maire, les premiers retours des entreprises montrent que le second confinement est moins destructeur pour l’économie que le premier. Il faudra s’en contenter.
Pour son premier anniversaire, Mon Compte Formation se porte bien • Lancée en novembre 2019 par Muriel Pénicaud, alors ministre du Travail, la plate-forme MonCompteFormation, déclinée en un site internet et une application mobile, offre de consulter ses droits formation et de rechercher une formation. L’initiative a notamment permis la baisse du prix des formations au bénéfice des ouvrier·ères, technicien·nes et employé·es, longtemps défavorisé·es par rapport aux cadres. Un an plus tard, le bilan est très positif. L’application a été téléchargée deux millions de fois en donnant lieu à « l’achat » de près d’un million de formations, pour un milliard d’euros, selon les chiffres publiés par la Caisse des dépôts mercredi 18 novembre. L’application s’avère un outil pour rebondir professionnellement. Et le rebond a du bon !
Coup de pouce en faveur de l’actionnariat salarié • Malgré la crise économique et la nécessité de relance des entreprises, le gouvernement ne renonce pas au développement de l’actionnariat salarié. C’est en ce sens que l’exécutif a soutenu deux amendements au projet de loi de Finances pour 2021, proposés par des député·es de la majorité. Au menu notamment, exonération temporaire de forfait social (20 %) pour les abondements de l’employeur qui complètent les versements volontaires des salarié·es pour acquérir des actions de leur entreprise dans le cadre de leur plan d’épargne salariale (PEE). La seconde disposition étend aux ETI qui n’ont jamais versé de dividendes l’exonération jusqu’alors réservée aux PME, qui attribuent gratuitement à leurs salarié·es des actions de l’entreprise. Bercy espère que ces amendements permettront de flécher plus l’épargne vers les entreprises.