Vite compris le 16 octobre

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Temps de lecture constaté 3’

Les Écossais·es se disent majoritairement favorables à l’indépendance  • Un sondage réalisé par l’institut Ipsos Mori révèle que 58 % des Écossais·es se disent favorables à ce que le pays prenne son indépendance du Royaume-Uni. Pour rappel, en 2014, un referendum avait donné raison aux partisan·es du refus de l’indépendance : 55 % à l’époque. Désormais, de l’eau a coulé dans les lochs. Si le « SNP (parti nationaliste écossais) obtient la majorité aux élections locales de l’année prochaine, notre sondage suggère qu’il y aura une pression publique importante pour que le gouvernement central britannique transfère au Parlement écossais les pouvoirs nécessaires pour organiser un second référendum sur l’indépendance », pense Emily Gray, directrice générale d’Ipsos Mori Écosse. De son côté, le Premier ministre britannique Boris Johnson ne semble pas emballé par l’idée d’organiser un nouveau referendum…

Coup dur pour les cadres en 2020 qui voient leur embauche chuter drastiquement À en croire les chiffres de l’Apec (Association pour l’emploi des cadres), le nombre de recrutements de cadres devrait cette année se situer entre 170 000 et 200 000, soit une baisse de 30 à 40 % par rapport à l’exercice 2019. Ce n’était plus arrivé depuis longtemps. Très longtemps : « À ce niveau, on revient à ce qui a été observé à la fin des années 1990 », constate  le directeur général de l’Apec, Gilles Gateau. Si même les cadres pâtissent de la crise…

L’extrême majorité des Français·es approuveraient le couvre-feu imposé par le gouvernement • La sentence est tombée mercredi 14 octobre au soir. Lors de la prise de parole du président de la République Emmanuel Macron, nombre de Français·es ont appris qu’ils·elles allaient être soumis·es à une mesure de couvre-feu (entre 21 heures et 6 heures), en Ile-de-France et au sein de huit métropoles. Une décision a priori bien reçue : un sondage Harris Interactive annonce que les trois quarts de nos concitoyen·nes approuvent le couvre-feu. En réalité, « les Français·es étaient interrogatif·ives et inquiet·ètes par rapport à la propagation du virus. Ils·elles n’ont pas été surpris·es par les annonces d’Emmanuel Macron car ils·elles avaient anticipé leur arrivée », analyse Jean-Daniel Lévy, directeur du département Politique & Opinion d’Harris Interactive.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pessimiste • Dans un avis rendu public début octobre, le gendarme du nucléaire français affirme qu’il y a davantage de déchets nucléaires en France que ceux qui figurent actuellement dans l’inventaire officiel. En d’autres termes, une partie de ce qui était considéré comme de la matière radioactive réutilisable pour produire de l’électricité correspond en réalité à des déchets radioactifs, qu’il faudra gérer et stocker. Un avis qui va à l’encontre du discours porté par la filière nucléaire française ces dernières années. L’ASN l’affirme : la filière ne pourra pas valoriser l’ensemble des 318 000 tonnes d’uranium appauvri actuellement « en stock ».

La SNCF maintient ses trains pour la Toussaint • Malgré les nouvelles restrictions annoncées par le gouvernement cette semaine, la société ferroviaire a confirmé ses trains pour les prochaines semaines. À l’approche des vacances scolaires de la Toussaint et des premiers départs en famille, des annulations de trains, comme ce fut le cas à l’approche du confinement, étaient à craindre. Que nenni, il sera toujours possible de voyager en train à travers le pays, tous les trajets en TGV, Ouigo et Intercités ou trains régionaux ont été confirmés par la SNCF. Quelque 5 millions de voyageur·ses sont attendu·es dans les rames dans les semaines à venir. Pas de couvre-feu pour la SNCF. Pour l’instant.

Instauration d’un « malus au poids » sur les véhicules • Au nom de la transition écologique, la ministre de l’Écologie Barbara Pompili a annoncé jeudi 15 octobre un nouveau « malus au poids », pour les véhicules neufs de plus de 1 800 kg. Fin septembre, le ministère de l’Économie avait écarté l’idée d’une taxe de 10 euros par kilo supplémentaire des véhicules neufs de plus de 1 400 kg. Ce sera au final 1 800 kg, ce qui exonère quelques fluets SUV. Comme l’explique Barbara Pompili, « le malus au poids que nous instaurons est un signal fort et nécessaire pour mieux prendre en compte l’empreinte écologique des véhicules les plus lourds. L’alourdissement du parc automobile, c’est plus de matériaux et d’énergie consommés, plus de pollution, moins d’espace public disponible ». Un amendement gouvernemental au projet de loi de finances pour 2021 instaurera la taxation. Des exonérations sont prévues pour les véhicules électriques et à hydrogène et des ajustements seront mis en place pour les hybrides et les familles nombreuses.

Journaliste-Chef de service rédactionnel. Formé en Sorbonne – soit la preuve vivante qu'il ne faut pas « nécessairement » passer par une école de journalisme pour exercer le métier ! Journaliste économique (entreprises, macroéconomie, management, franchise, etc.). Friand de football et politiquement égaré.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

J’accepte les conditions et la politique de confidentialité

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.