Vite compris le 15 octobre

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Milleis Banque rachète Cholet Dupont •
L’information connue n’attendait que la fin de son embargo pour publication : l’ex-Barclays France, racheté par le fonds AnaCap Financial Partners en 2017, et renommé Milleis Banque, absorbe l’une des plus importantes sociétés financières de Paris, Cholet Dupont (créé par Fabrice de Cholet et Gaël Dupont). Avec quelque deux milliards d’euros d’encours, Cholet Dupont (groupe Oudart) compte dans son capital le groupe Crédit Mutuel Nord Europe, par l’intermédiaire du Groupe La Française. Cette très grosse prise confère à Milleis Banque un poids particulier dans la gestion d’une clientèle patrimoniale au seuil de 100 000 euros d’avoirs.

Milleis et AnaCap avaient tenté le rachat de HSBC, sans succès. Désormais, l’enseigne bancaire devient le troisième acteur indépendant en France en matière de gestion de patrimoine – quelque 13 milliards d’euros d’encours gérés. A priori, Fabrice de Cholet resterait à la tête de l’entité rachetée qui conserverait son nom en qualité de filiale.

Entrepôt « zéro carbone » pour l’enseigne Monoprix Un site de stockage de 100 000 m² exemplaire en matière environnementale et en termes d’empreinte carbone, voilà le récent projet phare de Monoprix. L’entrepôt géant, construit par le développeur Prologis à Moissy-Cramayel (77), aura pour rôle la livraison en produits non alimentaires (textile, décoration, maison…) des magasins Monoprix d’Île-de-France. Et de couvrir la France pour l’activité de commerce en ligne via des prestataires. Malgré ses dimensions XXL, le site est déjà présenté par son constructeur et par son client comme « la première plate-forme logistique carbone neutre au monde ». Il emploiera déjà près de 400 salarié·es dès son lancement. Un projet symbole de la charte signée récemment par la filière de l’immobilier logistique avec l’État afin d’améliorer leur performance environnementale.

Plan « France 2030 » : grandes ambitions pour l’industrie de santé Faire « revenir à la tête » l’industrie pharmaceutique tricolore, l’ambition du pilier santé du plan « France 2030 » présenté par Emmanuel Macron le mardi 12 octobre, est clairement annoncée et fait l’objet du septième objectif du plan. Le chef de l’État a notamment pointé la « désindustrialisation » et les « mauvais choix » stratégiques ayant mené au constat amer : « Nous avons perdu beaucoup ces dernières années. » Et pour cause, il y a vingt ans, la France figurait à la première place européenne en matière de santé. Aujourd’hui, elle n’est plus qu’au quatrième rang. Pour inverser la vapeur, le pilier santé du plan sera doté de 7,5 milliards d’euros sur trois à cinq ans. Un renouveau annoncé par le président de la République lors du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) en juin.

Le G20 valide l’accord de l’OCDE sur la fiscalité des entreprises • D’étape en étape, l’accord international historique relatif à une nouvelle fiscalité des multinationales avance vers son application effective. Dans la foulée de la conclusion de l’accord à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) par 136 pays, les ministres des Finances du G20 (pays les plus riches et Union européenne) réunis à Washington DC le 13 octobre ont validé la réforme. Une avancée décisive, en marge des réunions annuelles du Fonds monétaires international (FMI) et de la Banque mondiale (BM). Premier pilier de l’accord : conférer aux États plus de droits à taxer une part des surprofits d’une centaine de multinationales réalisés sur leur territoire. Second pilier : un taux d’imposition effectif minimum de 15 % pour les entreprises de plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires. « Nous appelons les pays du cadre inclusif de l’OCDE à développer rapidement les règles et les instruments multilatéraux selon le calendrier prévu dans le plan de mise en œuvre détaillé, en vue de garantir que ces nouvelles règles entreront en vigueur sur le plan mondial en 2023 », ont indiqué les ministres du G20 dans leur accord.

Grandes entreprises et gestion des émissions de CO2, la mayonnaise ne prend pas Une récente étude du cabinet de conseil Boston Consulting Group menée auprès de 1 300 entreprises dans le monde révèle un constat regrettable pour la cause de la transition écologique des entreprises : seules 9 % des grandes entreprises mesureraient avec précision leurs émissions de gaz carbonique. Problème, cette gestion constitue un impératif incontournable sur le long chemin de la « neutralité carbone ». Si, selon une analyse de l’université d’Oxford, plus d’une entreprise sur cinq s’est engagée à atteindre l’ambition objectif de ne plus ajouter de nouvelles émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, les faits sont sans appel. Entre objectifs annoncés et applications concrètes, il y a un monde. La volonté des entreprises est réelle, mais la transition réelle exige plus.

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