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La belle initiative • Oui la crise sanitaire frappe tout le monde depuis plus d’un an. Et n’épargne donc en aucun cas les jeunes. 76 % d’entre eux seraient affectés psychologiquement par cette pandémie, chiffrait une étude Ipsos. Alors pour les aider, l’association Hacktiv a lancé mardi 11 mai une plate-forme baptisée « Opé Jeunes ». Son objectif ? Recenser l’ensemble des actions solidaires et sociales en France à destination des jeunes. Une carte interactive propose aux utilisateur·rices de s’informer sur les solutions solidaires les plus proches. « Même si nous vivons un déconfinement progressif dans les prochaines semaines, la crise va perdurer et aura des conséquences sur le long terme pour lesquelles la solidarité et l’entraide sont indispensables», explique Sophie Hivert, directrice d’Hacktiv.
Les député·es ouvrent (difficilement) la voie au pass sanitaire • Après d’âpres discussions et de nombreux amendements, les élu·es de l’Assemblée nationale ont donné un premier feu vert au futur pass sanitaire. Selon les indications de Jean Castex, lors d’une interview donnée au Parisien, il faudra dès le 9 juin prochain montrer patte blanche. C’est-à-dire un pass sanitaire pour pouvoir assister à un événement dans un établissement accueillant du public qui réunirait plus de 1 000 personnes. Ce pass pourra être stocké sur l’application TousAntiCovid. Ou via une attestation papier. De son côté, le Conseil scientifique ne s’est positionné que pour une création « exceptionnelle et temporaire » du pass sanitaire. Après cette première étape, l’examen du projet de loi sur la gestion de la sortie de crise sanitaire doit se poursuivre cette semaine à l’Assemblée. Avant d’arriver au Sénat la semaine prochaine.
Ces pays qui n’ont toujours pas accès aux vaccins
anti-covid • Dans certaines régions du monde, les vaccins relèvent encore de la fiction. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle de 12 États. Parmi eux : le Burkina Faso, le Tchad, le Burundi, la Tanzanie, la République centrafricaine ou encore Haïti. Des pays principalement situés en Afrique. Ce retard – voire non-départ – dans la vaccination s’explique notamment par un manque logistique. Haïti devait recevoir plusieurs centaines de milliers de doses AstraZeneca. Problème, les autorités sanitaires ont renoncé puisque le pays ne dispose pas des infrastructures nécessaires pour les conserver.
Les voitures-bars de retour le 9 juin à la SNCF ! • Alors qu’ils se retrouvent fermés depuis le début de la pandémie, les wagons-bars rouvriront le 9 juin. Soit la troisième étape du déconfinement progressif prévu par le gouvernement. Un retour qui coïncidera avec la réouverture des restaurants en intérieur et bien entendu conditionné au respect des gestes barrières. Bref, la SNCF espère attirer de nouveau les Français·es au sein de ses TGV. Dans ce sens, cinq millions de billets sont vendus à 39 euros maximum jusqu’au 19 mai.
Les majeur·es sans comorbidités peuvent désormais réserver un créneau sur Doctolib pour se faire vacciner • C’était la grande annonce de ces derniers jours concernant la campagne de vaccination : la vaccination anti-covid s’ouvre aux personnes de plus de 18 ans lorsqu’il reste des rendez-vous non pourvus le jour même ou le lendemain. Un élargissement de l’éligibilité qui vise à ne plus perdre aucune dose de vaccin. Depuis ce mardi 11 mai, les Français·es de plus de 18 ans peuvent désormais réserver un créneau sur la plate-forme Doctolib, selon les disponibilités du moment. Il faudra pour cela cocher la case « personne de plus de 18 ans pour les rendez-vous disponibles d’ici à demain soir ».
Prolongement des mesures de soutien aux intermittent·es du spectacle • Mardi 11 mai, les ministères de la Culture et du Travail ont dévoilé des mesures destinées à soutenir les professionnel·les du spectacle jusqu’à fin 2022. Parmi les grandes annonces, le maintien des droits au chômage des intermittent·es, prévu jusqu’à la fin août 2021, sera finalement prolongé jusqu’au 31 décembre 2021. Ce prolongement de quatre mois doit couvrir la période de reprise encore incertaine pour le secteur. Puis, début 2022, des filets de sécurité déjà existants ou nouveaux prendront le relais. Surtout, les mesures annoncées doivent assurer aux intermittent·es qui n’auraient pas travaillé suffisamment ces douze derniers mois pour parvenir à leurs 507 heures minimum de ne pas se retrouver sans rien durant toute l’année 2022. Un souci d’équité avec le régime d’assurance-chômage de droit commun, assurent les ministres.