Vite compris le 11 juin

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Plus d’un·e salarié·e sur cinq est victime de discrimination à l’embauche • Triste constat. Selon un sondage Ifop pour le site d’emploi Meteojob, 21 % des salarié·es français·es assurent avoir déjà vécu l’amère expérience d’une discrimination à l’embauche. Pire encore, les femmes, les jeunes de moins trente ans et les catégories de population les moins aisées sont les plus touché·es. 13 % répondent qu’une telle expérience leur est arrivée plusieurs fois, 8 % une seule fois. Des chiffres qui mènent à une autre triste conclusion : la proportion de discrimination à l’embauche a presque doublé : de 12 % en 2001, à 21 % aujourd’hui. Parmi les sources et les moments de la discrimination, les salarié·es citent le processus de décision de l’employeur après un entretien (18 %), l’entretien d’embauche lui-même (17 %), l’examen du CV (14 %) ou encore la façon dont l’offre d’emploi est rédigée (9 %). Inadmissible.

Encore une victoire pour SOS Accessoire et l’autoréparation • Lancée en 2008, la société SOS Accessoire encourage les consommateur·rices à réparer plutôt que racheter. Or, l’entreprise vient d’enregistrer une levée de fonds de dix millions d’euros. Soit un record pour le secteur de l’électroménager. Une performance auprès notamment de quatre fonds. En croissance de 50 % par an, le chiffre d’affaires de SOS Accessoire devrait atteindre plus de 20 millions d’euros en 2022. Pour rappel, depuis le 1er janvier, un nouvel indice de réparabilité a vu le jour. Il informe les consommateur·rices du degré de facilité à réparer ou non un produit acheté.

Au premier trimestre, l’emploi salarié a le sourire ! • Dans le secteur privé, les entreprises ont créé environ 88 000 emplois lors de ce premier trimestre. L’emploi salarié y a progressé de 0,5 %. Si l’on prend en compte le secteur public (- 2 700 emplois), l’emploi salarié progresse – au global – de 0,3 % sur les trois premiers mois de l’année. L’Insee, à l’origine de l’étude, observe que l’emploi a augmenté dans pas mal de secteurs. Notamment dans l’industrie, hors intérim, avec une hausse de 1 900 emplois, soit + 0,1 %, même si le chiffre reste inférieur au niveau d’avant crise. L’emploi salarié augmente dans la construction (+ 19 800, soit + 1,4 %) et dépasse même son niveau pré-covid. L’année reste tout de même incertaine. Certes, le gouvernement s’attend à 100 000 créations d’emplois en 2021. Mais dans le même temps, 100 000 liquidations pourraient aussi intervenir avant la fin du mois de décembre. Un jeu à somme nulle finalement ?

Le marché du jardinage s’envole • Une belle dynamique sans doute très liée à la pandémie et son lot de restrictions sanitaires. Les Français·es se ruent ces derniers mois sur les produits pour le jardin comme les arrosoirs, tondeuses ou plantes d’intérieur. La clientèle rajeunit. « C’est certain, 2021 sera l’année record pour le jardin », se réjouit Marc Rossat-Mignod, directeur général délégué du groupe Botanic. Chez Truffaut aussi, avec 67 enseignes, on remarque « une croissance à deux chiffres par rapport il y a deux ans », déclare Nadège Beck, la Directrice de l’offre. Bref, nouvel enseignement tiré de cette crise : les Français·es ont plus que jamais la main verte !

Le baromètre Moovjee, spécialiste de la création d’entreprise des jeunes et du mentorat, vient de paraître • Tous les deux ans, avec CIC (enquête menée par OpinionWay), le Moovjee se donne pour mission d’accompagner les jeunes entrepreneurs de 18 à 30 ans dans leur développement personnel et la croissance de leur entreprise. Le baromètre montre que les jeunes continuent de vouloir se lancer dans la création d’entreprise malgré la crise.

  • 42 % des étudiant·es et lycéen·nes professionnel·les envisagent de créer une entreprise, 
  • Parmi eux·elles, 70 % pensent sauter le pas avant 30 ans,
  • Pour 50 % des sondé·es, l’entrepreneur·e est avant tout un·e « passionné·e » (7 points de plus qu’en 2019),
  • En 2009, l’entrepreneur·e était perçu·e avant tout comme un·e gestionnaire (52 % en 2009 vs 36 % en 2021) et un expert dans son champ de compétence (41 % en 2009 vs 27 % en 2021),
  • 71 % des sondé·es indiquent vouloir agir et prendre leur destin en main, 
  • Pour 79 %, la création d’entreprise est un moyen efficace pour les jeunes de changer l’économie,
  • Pour 62 %, l’entrepreneuriat des jeunes apparaît comme une nécessité pour sortir de la crise économique liée à la covid, 
  • Près d’1 jeune sur 2 (48 %) affirme que créer son entreprise est la meilleure solution pour les jeunes d’avoir un emploi,
  • Pour que l’aventure entrepreneuriale soit un succès, près d’1 jeune sur 3 estime qu’un revenu fixe en cette période de crise, le temps que l’entreprise soit viable, serait essentiel.

 

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