Temps de lecture estimé : 3 minutes
Temps de lecture constaté 3’30
Un premier trimestre flamboyant pour Microsoft • Entre janvier et mars, le géant américain a enregistré la meilleure croissance de ses revenus sur un trimestre depuis 2018. Sur la période, les revenus totaux du groupe ont augmenté de 19 %, à 41,7 milliards de dollars. Microsoft a en outre engrangé 15,5 milliards de dollars de bénéfice net, (+44 %). La performance du mastodonte du numérique repose avant tout sur le cloud. Le chiffre d’affaires généré par sa division Intelligent cloud totalise 15,5 milliards de dollars. Soit plus d’un tiers de l’activité. Enfin, Microsoft a enregistré une hausse de ses revenus liés aux logiciels pour PC (10 %), ainsi qu’aux jeux vidéo via sa console Xbox et ses services attenants (34 %).
La « prime Macron » reste ouverte jusqu’en avril 2022 • Après avoir décidé fin 2020 de ne pas reconduire la mesure de la « prime Macron » malgré son succès, le gouvernement s’est ravisé quelques mois plus tard. Comme annoncé par Jean Castex lors du dernier sommet social en mars, le dispositif est relancé en 2021. À l’occasion de la réunion du groupe technique paritaire sur l’épargne salariale, les contours de la mesure ont été présentés aux partenaires sociaux. Concrètement, une entreprise pourra verser une prime exonérée de cotisations et d’impôt sur le revenu jusqu’à 1 000 euros. À ses salarié·es en dessous de 3 Smic mensuels (soit 4 600 euros brut et 3 700 euros net). Un plafond qui reste inchangé par rapport à 2020. Le versement de la prime pourra avoir lieu jusqu’à la fin du premier trimestre de 2022.
Vers une ouverture de la vaccination aux moins de 50 ans • L’arbitrage entre accélération de la campagne vaccinale et la nécessité de continuer à vacciner en priorité les publics les plus fragiles est délicat. D’autant plus que, face à l’accumulation de créneaux de vaccination non réservés (273 600 ce mercredi 28 avril), les appels à ouvrir la vaccination à de nouvelles classes d’âge se multiplient. « Il est temps d’être beaucoup plus souple, pragmatique dans la gestion de cette vaccination » et de « débrider la question de l’âge », a réclamé par exemple sur France Info la maire de Paris, Anne Hidalgo. À ce propos, Alain Ficher, le pilote du vaccin du gouvernement, a annoncé l’ouverture prochaine de l’inoculation pour les personnes de moins de 50 ans atteintes d’obésité. Pour autant, l’exécutif se refuse encore à acter un tournant dans sa stratégie vaccinale. « La priorité doit aller aux personnes qui en ont le plus besoin, celles qui ont le plus de risques d’être malades, hospitalisées, de mourir », a réaffirmé Alain Fischer.
Le dogecoin, une plaisanterie à 36 milliards de dollars • Le secteur des cryptomonnaies est irrationnel. À tel point que le dogecoin, conçu à l’origine sur les réseaux comme une plaisanterie et un détournement du bitcoin, la reine des cryptos, affole aujourd’hui les marchés. La cryptomonnaie au look de chien, adoubée par Elon Musk, a vu son cours multiplié par 30 en 2021 ! De quoi la hisser au 7e rang mondial des cryptomonnaies. Le dogecoin pèse aujourd’hui quelque 36 milliards de dollars, mais n’est toujours pas coté sur Coinbase, la plate-forme référence des cryptos. Et dire que tout ça dérive d’une blague, un mème d’internet [une image reprise et déclinée en masse sur les réseaux] lui a offert une notoriété mondiale. Contrairement au bitcoin, dont l’émission maximum programmée est de 21 millions de bitcoins, l’offre du dogecoin est illimitée. Et la folie spéculative s’en est emparée, entretenue sur les réseaux où la monnaie virtuelle à tête de chien est très populaire. Le dogecoin n’est pas fait pour être pris au sérieux, et pourtant. 129 milliards de jetons sont actuellement en circulation, pour une capitalisation totale qui a atteint les 50 milliards d’euros lors du pic de valeur du 20 avril dernier. Jusqu’où la blague peut-elle aller?
Connaissez-vous cette aide à destination des jeunes pour partir en vacances ? • Il s’agit du programme Départ 18-25, déployé depuis 2015 par l’Agence nationale pour les chèques vacances (ANCV). Une aide méconnue histoire de donner un coup de pouce aux jeunes, modestement argentés, qui souhaiteraient se donner un moment de répit. Une fois par an et selon le statut et les conditions de ressources des jeunes qui feront la demande. Pour être éligible, il faut répondre à l’une de ces situations : être étudiant boursier, en alternance (apprentissage ou contrat de professionnalisation), volontaire en service civique, en contrat aidé, inscrit dans une école de la deuxième chance, bénéficier de la Garantie jeunes ou être suivi·e par l’aide sociale à l’enfance. Les jeunes actifs peuvent aussi en bénéficier s’ils présentent un revenu fiscal de référence inférieur à 17 280 euros. Plus de 10 000 destinations sont possibles, à la mer, à la montagne ou à la campagne…
Les producteur·rices de lait lassé·es ! • Près d’un tiers d’entre eux·elles envisagent de réduire ou même d’arrêter la production d’ici à cinq ans. Dans 11 % des cas seulement, les producteur·rices souhaitent l’augmenter. C’est ce qu’il ressort du dernier baromètre social de l’interprofession laitière. Trois principales causes expliquent ce phénomène. D’abord les départs à la retraite des producteur·rices. Suivent des raisons financières comme le prix du lait trop bas ou une charge de travail excessive. Un peu moins de 10 % des interrogé·es estiment aussi que le métier manque de reconnaissance. Pour rappel, en vingt ans environ, le nombre d’éleveur·ses laitier·ères a diminué de plus de la moitié dans l’hexagone. De 120 000 à moins de 52 000 en 2019.