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Une année d’infos : le best of d’ÉcoRéseau Business vous livre 365 jours de l’année 2020. En avril 2020…
Plus de poignées de main !
Panoplie des saluts coronaviraux et petit tour du monde des pratiques revues et corrigées.
Il aura fallu quelques jours d’avertissements et d’exhortations répétées pour que l’on cesse de tendre la main. Reconnaissons-le, l’aggravation des bilans et la peur bonne conseillère ont résolu pratiquement la question : on ne se salue plus que de loin, d’un geste de la main, quand on se salue ! Même le coup de coude ne fait pas envie. Les checks des ados, réinvention de la poignée de main, sont proscrits. Pour les inconditionnel/les du rituel, voici les gestes possibles repérés dans le monde entier.
France : touchage de pieds (footskahe) et salut de la main prévalent. Quand des matchs avaient encore lieu sans public, il était interdit aux joueurs de se toucher ou de serrer la main des arbitres. Ballot, puisque par nature les joueurs s’envoyaient tous les postillons possibles dans la figure. La suspension des matchs a réglé la question.
Chine : des panneaux montrent comment se serrer ses deux propres mains ou d’user du gong shou (paume sur le poing).
Iran : on a un slogan (« Je ne vous serre pas la main parce que je vous aime bien ») et on avance poing fermé réciproquement sans se toucher. Le footskahe – touchage de pieds est recommandé. Entre hommes. Les femmes, elles, voilà belle lurette qu’on ne leur serre pas la main…
Allemagne : on s’abstient de tout serrage de main, comme en France
Roumanie : « Donnez des fleurs, pas de bise ». Pour suspendre l’habitude du martisor du 8 mars, journée internationale de la femme, au cours de laquelle les Roumains offraient des fleurs, un baiser et une amulette aux Roumaines, le ministre de la Santé a ciselé ce slogan. De même, les églises orthodoxes ont suspendu le baiser aux icônes et instauré des cuillères jetables pour la communion.
Liban : footshake de rigueur. Quatre fois si l’on veut.
Brésil : dans un pays où cet abruti de Bolsonaro se moque du virus et veut que les affaires l’enrichissent comme avant, on a quand même mis en garde les buveurs de maté de ne pas se refiler la paille de fer qui fait le tour des bouches.
Finalement, ce sont surtout les rituels religieux qui font les frais de la covid-19…
À retrouver en intégralité dans le Bestof2020, toujours disponible en kiosque. www.ecoreseau.fr/ecoreseau-en-kiosque/