« Parcours national des achats responsables » : voici la nouvelle charte !

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Le ministère de l’Économie a présenté son nouveau parcours national des achats responsables.

Mercredi 13 octobre, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, le médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet et le président du Conseil National des Achats (CNA) Jean-Luc Baras ont présenté le « Parcours national des achats responsables ».

Ils ont par la même occasion annoncé la mise en place d’une nouvelle charte des Relations fournisseurs et achats responsables (RFAR) et la création d’un nouvel outil d’auto-diagnostic disponible sur la plateforme impact.gouv.fr. Ainsi que d’un Label Relations fournisseurs et achats responsables. Pour le moment, plus de 2 200 organisations publiques et privées ont signé la charte. 62 d’entre elles ont obtenu le label.

Dix engagements
Créée en 2010, la charte Relations fournisseurs se refait une beauté. Elle devient donc la charte Relation fournisseurs et achats responsables, avec pour objectif : faire évoluer de manière positive les relations entre les acheteurs et leurs fournisseurs. Les signataires acceptent dix engagements :

      1. Assurer une relation financière responsable vis-à-vis des fournisseurs
      2. Entretenir une relation respectueuse avec l’ensemble des fournisseurs, favorable au développement de relations collaboratives
      3. Identifier et gérer les situations de dépendances réciproques avec les fournisseurs
      4. Impliquer les organisations signataires dans leur filière
      5. Apprécier l’ensemble des coûts et impacts du cycle de vie
      6. Intégrer les problématiques de responsabilité environnementale et sociétale
      7. Veiller à la responsabilité territoriale de son organisation
      8. Le professionnalisme et l’éthique de la fonction achats
      9. Une fonction Achat chargée de piloter globalement la relation fournisseurs
      10. Une fonction de médiateur « relations fournisseurs », chargé de fluidifier les rapports internes et externes à l’entreprise

Préalablement à la signature, le signataire s’engage à réaliser le questionnaire d’auto-diagnostic du label. Une démarche « pédagogique » selon les rédacteurs de la charte qui « vise à éclairer le dirigeant sur l’état des lieux de son organisation, sur ses points forts et les défis à relever avant de s’engager ». Avant d’obtenir le label, le signataire devra élaborer un « plan de progrès pluriannuel », et enfin, selon toute évidence, traduire son engagement par des « actes concrets ».

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