Les ETI ont retrouvé l’optimisme et l’envie de se projeter !

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60 % des dirigeant·es d’ETI prévoient un retour de leur activité à son niveau d’avant crise dès la fin de l’année.

Un brin d’optimisme souffle sur certaines entreprises françaises. En particulier les entreprises de taille intermédiaire (ETI). Qui semblent retrouver plus rapidement une santé économique que les PME ou TPE. Selon un sondage mené par Bpifrance, la majorité des dirigeant·es d’ETI s’attendent à renouer avec leur niveau d’activité d’avant crise d’ici à la fin de l’année. En parallèle, nombre d’ETI n’ont pas (ou peu) utilisé les prêts garantis (PGE) contractés. Quelques chiffres.

« La fermeture de l’économie à cause de la pandémie a été un bouleversement énorme, mais dès qu’on rallume, tous les moteurs se remettent en marche ! », lance Philippe Mutricy, directeur des études et de la prospective de Bpifrance. En référence aux restrictions sanitaires levées peu à peu par le gouvernement. Désormais, les ETI se projettent : 60 % des dirigeant·es de ces entreprises prévoient un retour de leur activité à son niveau d’avant crise dès la fin de l’année. Dont 39 % dès la fin de l’été !

Les ETI ont peu « tapé » dans leur PGE
On le sait, les prêts garantis ont joué les bouées de sauvetage pour un grand nombre d’entreprises. Pour rappel, les PGE représentent quelque 140 milliards d’euros de prêts accordés. Auprès d’environ 700 000 entreprises. Les ETI, elles-aussi, ont dû soulager leur trésorerie. D’ailleurs, une entreprise de taille intermédiaire sur deux a fait une demande de PGE. Mais ces demandes ressemblent davantage à une mesure de sécurité. Puisque 68 % des ETI ont peu – voire pas du tout – utilisé leur prêt garanti. Hormis, bien entendu, les entreprises liées aux secteurs du commerce et du tourisme.

Au global, la santé économique des ETI demeure plus que rassurante. En outre, d’après le baromètre de la Banque Palatine et du Meti (Mouvement des entreprises de taille intermédiaire), publié fin juin, les dirigeant·es interrogé·es se déclarent à l’unanimité – ou presque (97 %) confiant·es quant aux perspectives de leur entreprise. Grâce notamment aux « carnets de commandes qui se remplissent, des chiffres d’affaires qui ont plutôt progressé en un an, et une trésorerie, déjà excédentaire avant la crise, en amélioration », explique pour Les Échos Régis Fargeat, banquier conseil à la Banque Palatine.

Un élan de bonne volonté
À en croire le sondage réalisé par Bpifrance, les patron·nes d’ETI maintiendront leurs projets d’investissements cette année (à 79 % contre 53 % l’an passé). Ainsi que leurs envies d’embauches (73 % contre 45 % en 2020). Bref, les ETI se projettent beaucoup plus que l’année dernière et pensent davantage à l’avenir qu’au passé. Cet optimisme, les entreprises de taille intermédiaire le doivent aussi à la reprise économique observée en Asie et aux États-Unis. Or, les ETI industrielles, plus internationalisées, en profitent forcément.

Enfin, sur les relocalisations : un tiers des ETI qui ont au moins une filiale à l’étranger ont des projets de relocalisations de production en France ! Et 6 % envisagent même de les accélérer… Une grande dose de bonne volonté qui ne demande qu’à être concrétisée.

GW

Journaliste-Chef de service rédactionnel. Formé en Sorbonne – soit la preuve vivante qu'il ne faut pas « nécessairement » passer par une école de journalisme pour exercer le métier ! Journaliste économique (entreprises, macroéconomie, management, franchise, etc.). Friand de football et politiquement égaré.

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