Franchise Expo Paris, une vitrine des possibles quand on veut entreprendre

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Le salon phare dédié à la franchise revient cette année du 19 au 22 mars à la Porte de Versailles, à Paris.

Plus d’un million de créations d’entreprises en France en 2022. Plus que jamais, les Français se lancent et rendent concrets leurs projets et idées. Pour certains, entreprendre, c’est avant tout une prise de risque, s’exposer à l’échec, se retrouver seul… la franchise, voilà un modèle de création qui minimise – sans éliminer – le risque d’échouer. Parce que le modèle est éprouvé. Parce que vous êtes un chef d’entreprise… indépendant mais accompagné !

La franchise, encore trop méconnue, est un modèle qui fonctionne. Celles et ceux qui ont franchi le pas recommandent ce type d’entrepreneuriat, à 90 % selon la 18e enquête de la franchise Banque populaire menée en partenariat avec la Fédération française de la franchise (FFF) et Kantar. Chaque année, le salon Franchise Expo Paris fait la part belle au commerce en réseau, en 2023 du 19 au 22 mars. Trois questions à Sylvie Gaudy, directrice du salon.

Sylvie Gaudy, directrice de Franchise Expo Paris

Qu’attendre du salon cette année ?

D’abord, je crois que c’est un salon qui s’adresse à toutes les personnes qui aspirent à créer leur entreprise, développer leur business. Et si vous n’avez pas d’idées, de concepts ? On vous en propose 470 ! Soit le nombre d’enseignes qui seront présentes lors de l’événement. Des enseignes aux concepts éprouvés, soit un gain de temps considérable. Tous les secteurs seront représentés : l’automobile, le bâtiment, la décoration, la beauté, la mode, la restauration, etc. Franchise Expo, c’est une vitrine de tout ce qui se fait, de toutes les tendances de consommation.

Cet événement constitue un moment d’échange privilégié. Une manière de casser les idées reçues sur la franchise comme : entreprendre en franchise, ce n’est pas être indépendant ! Les enseignes seront là pour vous répondre. Au programme évidemment, des conférences : c’est quoi la franchise ? Comment faire un business plan ? Que dire à mon banquier pour financer mon projet ? Des questions très pratiques.

Des nouveautés sont-elles prévues par rapport aux éditions précédentes ?

Bien sûr. Si vous connaissez un peu le Parc des Expositions, sachez que nous déménageons dans le pavillon 1. Plus visible et plus simple pour gérer les flux. Le salon sera partagé en grands pôles bien identifiables, pour faciliter l’accueil et l’expérience des visiteurs.

Nous aurons également l’honneur d’accueillir des personnalités emblématiques du monde de l’entrepreneuriat, comme Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, le lundi 20 mars à 10 heures 30. Ou Catherine Barba, entrepreneuse et créatrice d’une école pour indépendants – Envi – le mardi 21 mars dès 10 heures 30. Et enfin, le mercredi 22 mars, à 10 heures 30, les visiteurs pourront assister à une master-class d’Alexandre Mars, auteur du livre Ose, tout le monde peut devenir entrepreneur.

Venir à un salon professionnel, ça se prépare ?

Oui ça se prépare ! D’autant plus que nos visiteurs ne vivent pas tous en région parisienne, loin de là. Plus de 50 % viennent de province. Des visiteurs des pays limitrophes n’hésitent pas non plus à faire le déplacement, après tout l’entrepreneuriat n’a pas de frontières.

Alors préparer le salon, c’est optimiser sa venue à Paris. Pour cela, je conseille aux visiteurs et exposants d’utiliser la plate-forme « Franchise Meet Up ! », pour organiser des rendez-vous en amont de l’événement. Vous pouvez déjà échanger avec les exposants sur la plate-forme et affiner vos recherches. L’objectif ? Arriver au salon avec un programme. Malgré tout, laissez-vous une marge de manœuvre, un moment où vous vous promenez dans les allées… le hasard fait parfois bien les choses. Et si un visiteur n’a pas pu rencontrer un exposant en particulier, nous mettons en place un système de rattrapage, un rendez-vous à distance entre les deux parties, jusqu’au 15 avril.

Propos recueillis par Geoffrey Wetzel

Journaliste-Chef de service rédactionnel. Formé en Sorbonne – soit la preuve vivante qu'il ne faut pas « nécessairement » passer par une école de journalisme pour exercer le métier ! Journaliste économique (entreprises, macroéconomie, management, franchise, etc.). Friand de football et politiquement égaré.

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