Naboo, télétravaillons ensemble et au « vert » !

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Maxime Eduardo, CEO Naboo

Qui ? Naboo
Quoi ? un réseau de maisons mis à disposition des entreprises en quête de télétravail et d’un cadre paisible

Travailler à la campagne. À la mer. Ou à la montagne. Et, surtout, travailler ensemble. Voilà le pari de la start-up Naboo – les fans de Star Wars apprécieront – née à l’automne 2021. À l’heure où le syndrome Sars-CoV-2 a fait exploser nombre de méthodes traditionnelles de travail, Naboo propose aux managers et salariés de se retrouver, dans un cadre neutre, en pleine nature, pour plancher sur un projet. « La nature n’est pas seulement matière, elle est aussi esprit », écrivait le psychiatre et psychologue suisse Carl Gustav Jung.

« Le déclic ? la crise covid-19 que nous venons de traverser […] C’est évidemment cet épisode sanitaire qui m’a poussé à lancer Naboo », assure Maxime Eduardo, le CEO et co-fondateur. La pandémie a accouché d’aspirations multiples – télétravail, semaine de quatre jours, etc – réunies sous un même bastion : la flexibilité ! Maxime Eduardo le sait, le travail à distance perdurera, crise ou pas crise. Mais face aux critiques formulées à l’encontre du télétravail, la cohésion d’équipe et le sentiment d’appartenance en première ligne, l’entrepreneur imagine une solution qui allie flexibilité et maintien du collectif.

Redynamiser les territoires

Concrètement, Naboo propose 300 maisons – villas, gîtes, corps de fermes – à des collaborateurs qui souhaitent se réunir en pleine nature. La start-up respecte trois principes pour ses clients : « proposer les prix les plus bas du marché (à partir de 30 euros par nuit et par personne), garantir des conditions de travail idéales, c’est-à-dire un cadre vert mais parfaitement équipé en connexion Internet et en matériel professionnel dont les entreprises ont besoin, et enfin simplifier l’organisation des séjours via un algorithme qui ne propose que les biens qui conviendront aux collaborateurs (en fonction de critères variés, comme les disponibilités de chacun) », détaille Maxime Eduardo.

Derrière la volonté des entreprises de se mettre au « vert », c’est aussi cette envie de redonner de l’attractivité à certains territoires qui anime le CEO de Naboo. L’on travaille beaucoup avec des particuliers qui louent leur bien à des périodes complètement creuses : en semaine et hors périodes de vacances ! « D’où les prix bas que l’on est en mesure de proposer », rappelle Maxime Eduardo. En parallèle, l’on collabore aussi avec quelques professionnels, qui ont déjà l’habitude de louer des châteaux pour des mariages ou séminaires. À l’arrivée, nos lieux accueillent entre 3 et 30 personnes. Nos clients ont aussi recours, s’ils le souhaitent, à des services supplémentaires, comme un traiteur ou des cours de yoga, assurés par un personnel local – toujours dans cette logique de redynamiser les territoires.

Favoriser les mobilités douces

« Ce qu’il ressort de ces séjours collectifs : le sentiment d’appartenance et la collaboration, l’esprit d’équipe », constate Maxime Eduardo, la start-up réalise des sondages pour recueillir les retours des clients. Objectif atteint donc pour Naboo. Reste à savoir si les collaborateurs sont productifs ? « Oui, on y va pour travailler, ce n’est pas du team building même si cela participe à renforcer la cohésion des équipes », rappelle le CEO de Naboo. Last but not least… le cadre bucolique favorise la créativité, « certaines entreprises me confient avoir résolu des problématiques auxquelles ces mêmes structures n’étaient pas capables de répondre dans l’enceinte des bureaux traditionnels », illustre Maxime Eduardo.

Et l’avenir de Naboo ? Non les bureaux physiques ne disparaîtront pas. La jeune pousse elle-même sollicite en présentiel ses dix-sept salariés trois jours par semaine. « Mais, occasionnellement, pour préparer un projet ou une échéance majeure, travailler ensemble au vert reste l’idéal », défend le patron de Naboo. Parmi les clients : des entreprises de la French Tech, des cabinets de conseil et, de plus en plus, des grands groupes. La start-up promet une mobilité douce pour se rendre dans « ses 300 villas », le train plutôt que l’avion… et une collaboration avec une entreprise de covoiturage se précise. Géographiquement, Naboo reste pour l’heure bleu blanc rouge mais vise un déploiement au-delà des frontières nationales, pas à l’autre bout du monde, mais principalement en Europe occidentale.

Journaliste-Chef de service rédactionnel. Formé en Sorbonne – soit la preuve vivante qu'il ne faut pas « nécessairement » passer par une école de journalisme pour exercer le métier ! Journaliste économique (entreprises, macroéconomie, management, franchise, etc.). Friand de football et politiquement égaré.

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