Mes aïeux, Kelepoq !

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Qui ? Kelepoq

Quoi ? Des photographies chinées aux histoires exceptionnelles

Hier encore… Nostalgie salvatrice et bienheureuse. Sur l’île de Noirmoutier, au cœur de la saison, la boutique Kelepoq attire le regard. Des photos anciennes – mais certainement pas jaunies – nous replongent au temps jadis. Ici, une course de chevaux. Là, le souvenir d’une promenade en bord de mer, qui semble émaner du Balbec proustien. Et les vieilles autos, les parties de pêche, les rues d’autrefois… Témoignages des temps.

Kelepoq est un concept simple, poétique et sensible : des photographies anciennes et superbes, minutieusement chinées et restaurées à grand soin, afin d’être vendues en séries. Le tout, très souvent, en grand format. Voilà qui est parfait pour orner un salon et lui rendre immédiatement un cachet, son éclat.

À la recherche des clichés perdus

Une aventure familiale et humaine. Camille Boilot, ancienne cadre chez Danone, s’est alliée en 2019 à son père, Éric Nauleau (comme le chroniqueur ou presque) pour imaginer Kelepoq. Le père, fana de brocantes, chine et farfouille dans l’Europe entière, à la recherche de précieuses photographies. Sa fille, grâce à son parcours dans le monde de l’entreprise et du commerce,  supervise les aspects financiers et stratégiques – sans oublier la communication. Et puis, pour parfaire ce tableau, il y a Loïk L’Huillier. Un ami de la famille et photographe de profession. À lui de prendre en charge la partie technique, celle de la conception et de la réfection des photos.

Un atelier, situé dans le Finistère, à Ploudaniel, dans les terres, au nord de la rade de Brest, œuvre au traitement de surface. Le tout pour rendre l’âme à ces photographies, tirées de l’oubli, pour notre plus grand bonheur.

Chiner, chiner, chiner encore. Kelepoq a l’habitude d’écumer les brocantes, les foires, les salons, les antiquaires. Éric Nauleau vise particulièrement la France, l’Angleterre, l’Espagne, et l’Italie. Autant de nations qui conservent précieusement leurs vestiges photographiques, au contraire de l’Allemagne, par exemple.

Certaines photos réveillent l’émotion. Camille Boilot aime particulièrement celle qui montre, en pleine action, la première femme pilote automobile. Sans oublier ce cliché étonnant, qui dévoile l’énigmatique Thomas Lipton, fondateur du géant éponyme du thé.

Le passé a de l’avenir

Les splendides clichés Kelepoq sont disponibles sur le site de l’entreprise, pour un prix de base fixé à 45 euros. Options possibles : l’ajout d’un cadre et le choix des dimensions.

Camille Boilot espère développer son jeune bijou en se lançant dans l’approche dite « b to b » (business to business). Proposer directement les photos 1900 de Kelepoq a des concepteurs et architectes. Rien d’étonnant pour celle qui est déjà une grande amatrice de déco.

Kelepoq peut compter, aujourd’hui, sur sa boutique noirmoutrine, qui s’est taillée une solide réputation, bien au-delà de l’île et même des bocages vendéens.

Mais le plus simple reste de rendre une petite visite au site Internet de Kelepoq, fort bien agencé. Françoise Giroud le disait : « On ne sait jamais ce que le passé nous réserve. » L’épopée Kelepoq le prouve à l’évidence !

Paysage de Noirmoutier

 

 

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