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Qui ? Hollo
Quoi ? Une start-up qui offre aux entreprises la possibilité d’affiner le recrutement grâce à des algorithmes performants.

La méthode Hollo ? c’est simple, c’est du recyclage ! La jeune pousse recycle les anciennes bases de données des entreprises clientes afin de dénicher les meilleur·es candidat·es. Une sélection finement pensée par Hollo qui multiplie le recours aux algorithmes pour cerner les besoins de ses client·es. La start-up, lancée en 2020 par Thomas Moussafer (CEO) et Andy Mpondo (data scientist), compte aujourd’hui une cinquantaine d’entreprises client·es et souhaite s’exporter sur le marché américain.

 « Hollo, parce que ça ressemble à Hello. C’est le premier mot que l’on entend lors d’un entretien. Toute communication commence par Hello ! », lance Thomas Moussafer, le CEO et co-fondateur de Hollo. Cette plate-forme SAS (software as a service) est destinée aux équipes RH des entreprises afin d’exploiter leurs bases de données existantes de candidat·es. Aujourd’hui, 98 % des entreprises sont équipées de solutions RH ATS (applicant tracking system), lesquelles veillent à la bonne réception des candidatures. Hollo s’interface ensuite avec ces ATS afin de récupérer les données existantes. Le but ? récupérer les anciennes candidatures et les proposer à nouveau aux recruteur·euses. « Ce n’est pas parce qu’un candidat a postulé dans une entreprise et qu’il n’a pas été pris pour tel poste que la relation entre le candidat et l’entreprise doit être terminée. On évite aux entreprises de partir de zéro sur chaque poste », explique Thomas Moussafer. Un véritable gain de temps pour les entreprises client·es ! Une fois la sélection menée par la jeune pousse, les entreprises peuvent facilement recontacter les candidat·es via un canal direct pensé par Hollo.

Thomas Moussafer et Andy Mpondo

Une solution qui s’adresse aux TPE/PME
Pour l’heure, la solution développée par la start-up s’adresse principalement aux petites et moyennes entreprises, jusqu’à 1 000 employé·es. Une manière pour la jeune pousse de faciliter la gestion des comptes clients. « L’enjeu de demain c’est de s’interfacer avec les grands groupes », lance le jeune auto-entrepreneur.

Les entreprises qui font appel aux services d’Hollo ont la possibilité (ou non) de faire une sélection en amont et de fournir une liste qui ne comporte que les candidat·es retenu·es par le passé. Une décision qui n’a pas d’impact sur le travail d’Hollo, qui va ensuite analyser le profil des candidat·es sélectionné·es. La jeune pousse a également développé un système qui va permettre aux postulant·es de savoir où ils·elles en sont : « Hollo leur envoie un SMS avec un lien qui leur permet de mettre à jour leur profil. »

Ces nouvelles normes viennent-elles entacher le recrutement traditionnel ? Pour Thomas Moussafer, le processus reste le même qu’à l’époque du CV papier, « on continue de rappeler uniquement les candidat·es qui nous intéressent. On va simplement plus vite, on libère du temps au recruteur » !

Mutualiser les ressources des entreprises : un « axe d’évolution possible »
Pour le moment, les données qui appartiennent à l’entreprise cliente ne sont pas réemployées par les deux entrepreneurs. Une possibilité qui reste toutefois envisageable selon la volonté des client·es Hollo. Si deux groupes pouvaient mettre en commun leurs bases de données, cela enrichirait très certainement le recrutement.

Dans les années à venir, la jeune pousse aspire à devenir « une véritable marketplace de candidat·es, une marketplace intelligente » ! Thomas Moussafer et Andy Mpondo envisagent d’exporter leur concept outre-Atlantique. « On vise très rapidement une exportation de la solution sur le marché US », prévoit Thomas Moussafer. Tout le mal qu’on leur souhaite !  

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