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Qui ? Fiveoffices
Quoi ? Des locaux jusque-là inutilisés, que les entreprises peuvent maintenant sous-louer « à la carte ».
Airbnb pour louer son appart’ lorsque l’on ne l’occupe pas. Blablacar pour combler sa voiture lorsque l’on dispose de places vacantes. Spotify Family pour rentabiliser au mieux son abonnement… Et si cette économie de partage dépassait le cadre privé pour s’inviter dans le monde professionnel ? C’est l’ambition de Fiveoffices. Une très jeune entreprise qui a officiellement lancé, fin octobre, sa plate-forme de sous-location de bureaux à Paris.
Fini de payer des loyers mirobolants alors que la moitié des bureaux sont vides ! Fini de continuer à payer ce même loyer lors des jours de télétravail général ou pendant les vacances d’entreprises ! Fiveoffices met en relation des entreprises qui disposent d’un excédent de place au bureau (des hosts) avec celles qui en recherchent (des guests). Les bureaux sont donc partagés en fonction de la disponibilité et du besoin de chacune des entreprises.
Tout part d’un ressenti du cofondateur Benjamin Tillier : « Je suis entrepreneur depuis une vingtaine d’années et j’ai à chaque fois connu le même problème : trouver des bureaux. Les contrats de location sont forcément sur le long terme, c’est aberrant. Comment une start-up peut prévoir ses effectifs sur trois, six ou neuf ans ? », s’interroge-t-il. Avant de poursuivre : « Il y a un tel écart entre la demande de location, que les sociétés souhaitent plus flexible, et l’offre toujours aussi rigide. Les baux de plusieurs années sont obsolètes. »
Un coup gagnant-gagnant-gagnant !
Pour les guests, c’est-à-dire ceux qui arrivent dans les bureaux, tout est gratuit sur Fiveoffices. Ils n’auront qu’à partager le loyer en accord avec leur host (l’entreprise déjà locataire). Ces fameux hosts, eux, versent 10 % du deal qu’ils ont conclu avec la plate-forme. « Cette commission n’a jamais posé de problème, les entreprises savent qu’on ne leur coûte pas 10 % mais plutôt qu’on leur en rapporte 90. C’est de l’argent qui était condamné à être versé au propriétaire », explique Benjamin Tillier.
Une idée qui tombe sous le sens. Et pourtant, encore faut-il y penser. En parallèle, le concept est, par définition, écoresponsable. Cette réutilisation d’espace inutilisé permet de freiner – ne serait-ce qu’un peu – une sur-urbanisation polluante, énergivore et inutile. Une idée, trois bénéfices. Pas mal non ?

La valeur ajoutée Fiveoffices
Fiveoffices propose des contrats de sous-location à courts termes. Beaucoup plus flexibles et simples d’accès. En somme, une sous-location à la carte, guidée par les équipes Fiveoffices. Des customers success à l’écoute des besoins clients : « Quand on signe des contrats de location il y a une multitude de détails qui peuvent interroger. Nous sommes en train de constituer une équipe d’experts, lesquels pourront répondre à tout et faciliter l’expérience client », indique le fondateur. Tout est fait pour accompagner au mieux la rencontre entre un host et son guest. Rien ne doit être laissé au hasard.
Fiveoffices se veut humain. Fédérateur et proche de ses clients : « On ne veut pas être simplement une énième plate-forme. Notre but est de créer une communauté autour de Fiveoffices. Que tous, hosts comme guests, se sentent impliqués autour du projet », conclut Benjamin Tillier.
Un projet jeune, certes, mais plein de promesses. Et qui s’étendra dès 2023 bien au-delà des frontières franciliennes. Prochain objectif : Bruxelles. Avant de rêver outre-Atlantique…