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Qui ? Bluedigo
Quoi ? Une marketplace pour du mobilier de bureau reconditionné et/ou écoconçu. Elle s’adresse exclusivement aux professionnels.
Créée par Maxime Baffert en 2019, Bluedigo veut créer des espaces de travail à impact positif. Son idée ? Le mobilier de bureau reconditionné et l’éco-conception.
Tout le monde a le droit à une seconde chance, non ? C’est en tout cas ce que pense Maxime Baffert pour le mobilier professionnel. Cet ancien énarque, passé par la direction du groupe Vivatech, voulait entreprendre dans un projet triplement positif.
« Notre offre chez Bluedigo a un bon impact sur l’environnement, les entreprises et les collaborateurs » – Maxime Baffert, fondateur de Bluedigo
Alors l’idée de reconditionner du mobilier de bureau naît. Et quatre ans après l’ouverture de Bluedigo au public, l’entreprise enregistre un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros et traite avec plus de 1 500 clients professionnels. « On observe un changement très prometteur depuis 2019. Ce sont les entreprises qui nous appellent maintenant. Ce qui nous plaît, c’est la diversité des comptes avec lesquels on travaille », se réjouit Maxime Baffert.
Dans les faits, comment ça marche ?
Bluedigo se propose aux entreprises qui déménagent, ferment et qui doivent réduire leur matériel de bureau. Ils ne rachètent que des gros volumes – au minimum 50 pièces de mobilier – qu’ils mettent ensuite à la disposition de leurs clients pour rachat. Ils proposent aussi des services d’architectes d’intérieur pour aider à tout harmoniser dans le projet d’ameublement.
Et il n’y a qu’à voir l’excellent travail réalisé dans les locaux d’Orange Bank ou de Mediatransports pour se rendre compte que l’on peut faire de belles choses avec de la seconde main. « Pour le reconditionné on trouve souvent du mobilier très efficace et basique. En éco-conception, on se permet parfois d’avoir des designs plus forts. L’intérêt pour bien meubler un espace de travail est de mélanger les deux solutions », explique Maxime Baffert.

L’éco-conception, le fondateur en résumera le principe avec deux règles inflexibles. Le matériel doit être fabriqué en France et respecter l’ADN Bluedigo, qui vise un impact positif. Tout les meubles proposés dans le catalogue de l’entreprise doivent donc respecter une réglementation stricte en matière d’environnement.
« On souhaite donner à tous les professionnels le réflexe de la seconde main »
« Notre ambition, c’est de continuer de grandir. Dans l’idéal, on souhaiterait que lorsque les entreprises doivent se débarrasser de leur mobilier, elles pensent à nous directement. Et celles qui ont besoin d’en racheter aussi. On souhaite donner à tous les professionnels le réflexe de la seconde main », ambitionne Maxime Baffert.
Cet objectif sert le grand engagement de Bluedigo, celui qui a motivé le fondateur a créé l’entreprise : démocratiser l’économie circulaire. « Bluedigo évolue au sein d’un écosystème d’acteurs engagés dans l’économie circulaire et le réemploi. Nous souhaitons poursuivre cette démarche en nouant de nouveaux partenariats en régions », conclut l’entrepreneur. Et c’est tout le mal qu’on lui souhaite !