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Que l’on suive ou pas les arguments du seul médecin à s’être fait chasser de son poste pour ses propos critiques à l’égard du traitement de la covid en France, il faut les (re)connaître, ces arguments.

Christian Perronne, le retour. L’ex-chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de Garches publie à nouveau. À l’époque, je me demandais s’« il allait être exécuté ». Je ne croyais pas si bien dire, il en fait le sous-titre de ce deuxième livre ! Et, « bon », comme il l’écrit presque à chaque phrase, comme un tic calami, le critique virulent ne s’est pas vacciné à la nuance : son deuxième pamphlet, après le fameux Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise (Albin Michel) annonce la couleur de sa nouvelle charge : Décidément, ILS n’ont toujours rien compris ! Covid-19, celui qui dit la vérité doit être exécuté…
Dans l’histoire, le professeur Perronne a à peu près tout perdu : convoqué devant le Conseil de l’Ordre des médecins, il risque de ne plus pouvoir exercer. Il fut chassé de son service. Bref, il n’a plus grand-chose à perdre, sinon quelque chose comme l’honneur. Catalogué « complotiste », il en rit presque. Et rendons-lui cette vérité : si Perronne est complotiste, alors une grande majorité de nos concitoyen·nes le sont avec lui. Qui n’a jamais critiqué telle ou telle mesure, les confinements, les politiques, les médecins, les vaccins, les labos ? Qui ?
Il ne fait rien d’autre. Il a le droit d’exprimer son opinion. Quelle est-elle ?
À vrai dire, il poursuit dans la veine de son premier livre : on a exagéré les chiffres de la covid. On a eu tort de confiner de cette manière sans tester sérieusement. Le gouvernement a menti (et ment toujours). Les vaccins sont des formules trop vite autorisées. Ils ne constituent pas l’unique panacée, mais l’on continue à mépriser le soin médicamenteux.
Sur le premier point, il use d’une opération simple et incroyable que je reproduis :
- La France a enregistré en 2019 613 243 décès dus aux maladies, aux accidents, à la vieillesse, à la covid.
- La même France en a enregistré en 2020 658 000. Soit 44 757 morts de plus.
- Le 31 décembre 2020, le chiffre officiel de Santé publique France des décès attribués à la forme de pneumonie déclenchée par le Sars-CoV-2 fut de… 64 632 ! Une seule explication : « Certains morts déclarés covid seraient-ils en réalité morts d’autre chose… ? » s’interroge le médecin. À l’évidence.
Il tourne autour d’une autre hypothèse, taboue : l’OMS et l’EMA (Agence européenne du médicament) sont-elles des organisations internationales liées à « Big Pharma » ? Écrire – et vérifier – que l’essentiel de leurs financements proviennent effectivement des labos relève-t-il du complotisme ? Je ne pense pas. Dans un monde idéal (irréel ?), ils financent, mais les instances dirigeantes n’en sont pas influencées le moins du monde. Ce n’est pas l’opinion de Perronne. C’est la vôtre ?
En tout cas, alors que Pfizer a déjà engrangé plus de 26 milliards de dollars de ventes de ses doses sans le moins du monde vouloir livrer ses brevets à l’humanité, comme l’aurait souhaité Biden, le vaccin reste la seule perspective de salut. Je l’ai déjà écrit ici, et combien véhémentement, c’est faux. On a tout simplement oublié que la pneumonie parfois grave (dite covid) déclenchée par le virus se traduit par une létalité, sur l’ensemble des cas déclarés, de 0,3 à 0,5 %. Or tout le monde est persuadé que si l’on « attrape la covid », on est en danger de mort. Christian Perronne souligne que ça laisse à chacun de nous 99,5 % de chances d’en réchapper (c’est un philosophe, André Comte Sponville, qui le rappelle, on ne sache pas que l’intellectuel ait fait l’objet d’un quelconque opprobre ni démenti) ! Et peut-être 100 % si l’on soignait les malades avant qu’ils·elles ne développent des formes graves. Sur ce point, le médecin aligne ses certitudes : oui, l’hydroxychloroquine et l’azithromycine sont efficaces. Il ajoute à l’ordonnance l’ivermectine, un antiparasitaire, l’artémisia, tiré d’une plante, et la nigelle, du cumin noir. Peut-être, peut-être pas, pourquoi pas ? Dommage que notre soignant ait oublié l’anticorps polyclonal XAV-19 du français Xenothera dont j’ai à maintes reprises souligné l’importance…
Finalement, Christian Perronne a de nouveau fait œuvre utile, aussi parce qu’il rappelle à quel point l’étiquetage « covid » des grippes et autres rhinopharyngites a gonflé les chiffres que les cancers, les hépatites, la fameuse maladie de Lyme dont il est l’un des spécialistes et bien d’autres pathologies majeures, à commencer par la grippe, vont condamner plus sûrement que le virus des milliers de Français·es.
Faut-il l’exécuter ? Depuis quand, dans ce pays, fait-on taire la critique sérieuse ? Depuis quand censure-t-on (un entretien de Perronne sur le site Bas les masques, entre autres) au lieu d’apporter des contre-arguments ?
La covid et l’obsession vaccinale ont-elles tué le sens commun ?
Bonjour monsieur,
Je viens de lire le dernier livre du professeur Perronne. Ces écrits sont au diapason des reportages d’investigation que j’avais vus sur Arte et France 2. J’ai aimé. Il m’a rassuré. Je ne suis pas « folle », égoïste, etc. Que de surnoms à encaisser !
Le sens commun était déjà tué bien avant le Covid et l’obsession vaccinale !
J’apprécie le docteur Perrine, ce qu’il dit est cohérent, je sais où je vais avec ses explications un grand merci à ce Monsieur !
J’apprécie le docteur Perrine, ce qu’il dit est cohérent, je sais où je vais avec ses explications un grand merci à ce Monsieur ! J’ai hâte de l’entendre de nouveau qu’il revienne Merci à lui?
Médecin biologiste retraité, je n’ai jamais vu qu’il était « non pertinent » de faire une recherche d’anticorps AVANT « vaccination ». Je ne suis pas anti-vax, mais anti-propagandisme-éhonté. Je n’ai jamais vu une dénégation officielle aussi scandaleuse de tout traitement susceptible d’apporter un mieux à un malade : « paracétamol » (Dr Buzyn) dans l’attente d’une détresse respiratoire pour faire un 15 surchargé.