Grandes écoles : les diplômés toujours plus ambitieux !

Les diplômés des grandes écoles veulent des salaires plus élevés !

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La dernière enquête Universum révèle une forte progression des prétentions salariales des jeunes en sortie d’études. 

L’année 2020-2021, bousculée par un contexte sanitaire sans précédent, fut un véritable frein à l’emploi. Une situation particulièrement difficile pour les étudiant·es fraîchement diplômé·es. En 2022, les jeunes peuvent souffler ! Selon la nouvelle étude Universum, les prétentions salariales des étudiant·es des grandes écoles avoisineraient les 40 000 euros brut annuels. Rien que ça ! Au total, 42 642 étudiant·es (dont plus de 31 000 inscrit·es en grandes écoles) ont répondu au questionnaire. « Ce sont donc des données de sortie de crise avec étudiants et jeunes diplômés en position de force », analyse Aurélie Robertet, directrice France d’Universum.

En 2021, les prétentions salariales avaient chuté : 36 538 euros brut en moyenne. En 2022, elles repartent à la hausse ! En moyenne, les étudiant·es d’écoles de commerce demandent 38 241 euros brut par an, contre 38 785 pour les ingénieur·es et jusqu’à 40 642 euros pour les spécialistes de l’IT.

Les résultats démontrent que la priorité est donnée à l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. 52 % des jeunes priorisent leurs objectifs de carrière, 41 % visent une carrière à l’international et 37 % souhaitent se consacrer à une cause (humanitaire etc). Trois profils différents qui ont un point commun : le désir de revenus élevés et la volonté d’évoluer dans un environnement de travail stimulant.

« Le critère qui a le plus gagné en importance, aussi bien chez les profils commerce qu’ingénieur est le salaire. La responsabilité sociale de l’entreprise continue sa progression chez les ingénieurs, mais stagne dans les écoles de commerce. Cette année, les répondants sont davantage focalisés sur la performance, la méritocratie, le challenge. Ils ont confiance en eux, ont envie de prendre des risques et de se lancer », analyse la directrice France d’Universum.

La flexibilité du travail : un critère prioritaire pour les jeunes salariés

Crise sanitaire, confinements, télétravail… Les entreprises ont été contraintes d’assouplir leurs conditions de travail. Cette modification profonde de la vision de l’emploi se répercute chez les jeunes diplômés. L’an dernier, la flexibilité des conditions de travail était placée 26e et 23e dans les écoles de commerce et d’ingénieurs. Cette année, elle est à la 17e et 18e place dans le classement des priorités des jeunes. « On sent que le rapport au travail a évolué, le télétravail est devenu quelque chose de très important, notamment pour les ingénieurs IT », confirme Aurélie Robertet.

Pour la première fois, l’enquête analyse la proportion de télétravail idéale selon les jeunes. Deux tiers d’entre eux choisissent deux ou trois jours par semaine. L’enquête interroge également les jeunes sur leurs inquiétudes liées au télétravail. Deux réponses sortent du lot : « je serai isolé et je ne pourrai pas créer de lien social avec mes collègues » et « l’intégration à distance dans l’entreprise ne sera pas efficace ».

Ces entreprises convoitées par les étudiants

Derrière ces exigences salariales se cachent des entreprises très convoitées… L’enquête révèle un classement des employeurs préférés des jeunes :

  • LVMH (1ère position)
  • Hermès (2ème position)
  • Chanel (3ème position)

Des entreprises de luxe placées bien devant Apple ou encore L’Oréal. Pas de doute, le secteur est attractif pour les jeunes qui « ont envie d’un meilleur équilibre de vie », justifie la directrice France d’Universum.

Dans la catégorie ingénieurs bac+4/+5, le podium est composé des géants :

  • Airbus (1ère position)
  • Thalès (2ème position)
  • Google (3ème position)

Cette année, pour la première fois, Thalès double Google. À noter que le groupe spécialisé dans l’aérospatiale prévoit de recruter 11 000 personnes en 2022 dont près de 4 000 en France, et parmi eux une majorité de diplômés !

Du côté de l’IT (secteur information, télécoms), pas de surprise :

  • Google (1ère position)
  • Microsoft (2ème position)
  • Apple (3ème position)

Enfin, l’enquête révèle que 68 % des étudiants souhaitent travailler pour une entreprise fondée en France, 79 % souhaitent que cette entreprise possède des actions à l’étranger et 74 % qu’elle soit localisée dans une grande ville.

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