En avril, record pour les embauches en CDI

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Le marché de l’emploi, en France, a plus que confirmé sa bonne forme en avril.

Malgré le contexte international et la guerre en Ukraine – à l’origine d’un certain manque de matières premières – l’emploi dans l’hexagone se porte bien. Très bien même ! Selon les chiffres communiqués par l’Urssaf, en avril la France enregistre plus de 420 000 déclarations d’embauche en contrat à durée indéterminée (CDI).

Un record, tout simplement. À en croire l’Urssaf, 421 400 déclarations d’embauche ont été signées au mois d’avril en France. Jamais l’Urssaf n’avait enregistré un tel chiffre – du moins depuis 2006, date à partir de laquelle l’organisme a commencé à en faire le recensement chaque mois. Sur un an, la hausse demeure spectaculaire : +40 % ! La progression s’élève aussi à +1,9 % sur un mois et +6 % sur un trimestre. Et si l’on remonte encore plus loin, notamment à leur niveau d’avant pandémie covid-19, les embauches en CDI se révèlent supérieures de plus de 12 %…

Un faible taux de chômage

On a parfois tendance à jouer les rabat-joie lorsqu’il s’agit des chiffres autour du marché de l’emploi. Notamment quand les contrats à durée déterminée (CDD) ou en intérim se multiplient – ces deux types de contrats étant considérés plus précaires, disons moins stables que le sacro-saint CDI. Ici, l’Ursaff parle bien de déclarations d’embauches en CDI ! Les données sont même bien plus impressionnantes si l’on ajoute aux CDI les CDD de plus d’un mois : 812 192 déclarations d’embauches au total ! Soit une envolée, là encore, de 40 % sur un an.

Ce nombre record de déclarations d’embauche en CDI rappelle que la France affiche un taux de chômage toujours très bas. Environ 7,3 % au premier trimestre, selon les chiffres de l’Institut de la statistique et des études économiques (Insee). Son plus bas niveau depuis 2008 si l’on ne retient pas le premier confinement en 2020. Les économistes estiment que l’on s’inscrit dans une situation de plein emploi lorsque le taux de chômage tourne autour de 5 %. Malgré tout, un paradoxe subsiste : comment expliquer le dynamisme du marché de l’emploi et un niveau de croissance économique quasi nul ? « Les entreprises, confrontées à des difficultés de trouver de la main-d’œuvre qualifiée et des contraintes d’organisation du travail, préfèrent garder leurs effectifs », explique Mathieu Plane, de l’OFCE, pour nos confrères du Figaro. Reste à savoir si ces embauches se traduisent par une augmentation du pouvoir d’achat, principale préoccupation des ménages français.

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