Contrat d’engagement jeune : le dispositif a le vent en poupe !

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Pôle emploi et les Missions locales comptent 110 000 jeunes inscrit·es depuis le 1er mars.

110 000 bénéficiaires en trois mois. Le dispositif à destination des jeunes précaires a franchi un cap ! D’une durée de six mois, le Contrat d’engagement jeune (CEJ) s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans (29 ans en cas d’handicap). Ce dispositif prend le relais de la Garantie jeunes créée sous François Hollande. Cette dernière proposait un accompagnement sur les quatre à six premières semaines du parcours. A contrario, le CEJ applique une formation intensive et sur le long terme : 15 à 20 heures d’activités par semaine, un ratio fixé par Pôle emploi et les Missions locales. Le jeune a, lui, l’obligation de suivre ce parcours à la lettre.

Les activités proposées sont multiples : immersions en entreprise, ateliers de recherche d’emploi, formations, etc. Le CEJ, c’est un investissement éducatif sur le long terme, afin d’éviter les ruptures dans le parcours éducatif, les jeunes peuvent entrer en École de la deuxième chance, au sein d’établissements pour l’insertion dans l’emploi (Epide) ou en service civique !

À qui s’adresse le CEJ ?

Il cible tous les jeunes de moins de 26 ans qui ne sont pas étudiants (les moins de 30 ans pour les jeunes en situation de handicap), qui ne suivent pas de formation et qui rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi durable. Aussi, le CEJ offre aux jeunes la possibilité de bénéficier d’une allocation : 300 à 500 euros pour les majeurs (évalués en fonction de leurs revenus fiscaux) et 200 euros pour les mineurs. Seul bémol : des retards de paiement de 500 euros ont eu lieu dans le réseau des Missions locales. Des incidents liés, comme souvent, à des dysfonctionnements informatiques !

Le Contrat d’engagement jeune peut être proposé aux majeurs par l’intermédiaire de Pôle emploi. Actuellement, près de 1 660 conseillers sont mobilisés dans l’accompagnement des jeunes. Ainsi, parmi les 110 000 inscrits, 60 000 sont pris en charge par Pôle emploi. 84 % des jeunes possèdent le niveau bac et 51,5 % d’entre eux ont entre 22 et 25 ans. 15,5 % sont issus des Quartiers de politique de la ville (QPV) et 13 % sont des demandeurs d’emploi. Au sein des Missions locales, les bénéficiaires sont plus jeunes : 73 % ont moins de 21 ans et plus de la moitié sont sans diplôme.

Un lancement optimiste

Le but du « jeu » reste l’insertion professionnelle. Si le dispositif semble fonctionner, le taux à l’embauche constitue le meilleur indicateur. Pour l’heure, les Missions locales et Pôle emploi restent confiants. Même s’il est trop tôt pour lancer un bilan, la recette CEJ semble promis à de hautes destinées ! « Les flux d’entrée hebdomadaires restent réguliers », confirmait récemment Jean-Pierre Tabeur, directeur des services aux chômeurs de Pôle emploi, dans les colonnes des Échos.

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