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En réponse à l’urgence humanitaire du conflit en Ukraine, entreprises et acteurs économiques soutiennent l’aide qui s’organise.
La guerre sur le sol ukrainien provoque déjà un exode et des départs forcés. Les Ukrainiens partent sur les routes et fuient le pays pour beaucoup. Une vague de réfugiés qu’il s’agit d’accueillir pour les pays européens. Face à l’accumulation des besoins et de l’urgence, les entreprises, des grands groupes aux PME, multiplient les initiatives et les dons pour soutenir l’aide humanitaire qui s’organise. Une mobilisation qui tend à s’élargir à la participation du grand public.
Cela paraît anachronique et on a du mal à le croire. Mais la réalité est bien là : un conflit en Europe est à l’origine d’une fuite massive et des milliers d’Ukrainiens fuient pour leur vie ou risque tout en restant proches des zones de combat. Déjà, l’Union européenne ouvre ses portes à ces réfugiés européens. Et les entreprises commencent à se mobiliser pour apporter leur soutien financier à l’aide humanitaire qui se construit au fil de l’avancée du conflit. Selon les derniers décomptes de circonstance des Nations unies, datés de ce mardi 8 mars, 2 millions de personnes ont déjà subi des déplacements contraints. En parallèle des réactions et des initiatives en provenance du grand public, et parfois même avant, les entreprises ont rapidement réagi partout sur le continent. En Belgique, par exemple, la société chimique Sovlay a annoncé un don de 1 million d’euros aux efforts de secours en Ukraine. En Slovaquie, des entreprises se mobilisent pour fournir des médicaments et des équipements de soin aux hôpitaux du pays. En France, même son de cloche : la Croix-Rouge française a lancé un massif appel aux dons et le groupe Danone a déposé 500 000 euros dans la cagnotte. « Nous doublerons également chaque euro donné par les salariés de Danone à la Croix-Rouge, jusqu’à atteindre 500 000 euros supplémentaires », a même annoncé la multinationale alimentaire.
Générosité des grands groupes
D’autres cadors de l’économie et de l’industrie tricolores répondent à l’appel. À commencer par BNP Paribas, première banque d’Europe, qui s’est engagée auprès du Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) et de ses partenaires associatifs à verser une aide financière directe évaluée à 10 millions d’euros. Aussi, le secteur de la mode se montre généreux et affiche sa solidarité : le groupe LVMH a annoncé un don de 5 millions d’euros au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et sa marque Louis Vuitton apporte un million d’euros directement à l’Unicef. Citons également Armani, qui verse 500 000 euros au HCR.
Autre type d’initiatives : les dons en nature, comme les biens de consommation ou de matériels. Airbnb, la plate-forme états-unienne de location de biens entre particuliers, a ainsi annoncé qu’il offrirait à 100 000 réfugiés des logements gratuits à court terme. Si les grandes entreprises enchaînent les dons XXL, les PME ne sont pas en reste. En Seine-et-Marne, la petite société JPB Système a ainsi lancé son propre appel aux dons sur LinkedIn pour aider des réfugiés – une usine de cette entreprise est basée à la frontière ukrainienne – et fait le pont entre donateurs et centres d’aide humanitaire, notamment en Pologne.